La vidéo « Cités perdues | Lieux découverts de civilisations perdues », avec une piste audio en français, nous emmène à la découverte de sites fascinants autrefois oubliés puis redécouverts. À travers ce voyage immersif, nous explorons des cités et monuments cachés par la nature ou situés dans des endroits inaccessibles, révélant les vestiges impressionnants de civilisations anciennes. Grâce aux efforts d’explorateurs et d’archéologues, ces trésors du passé sont ramenés à la lumière, nous offrant un aperçu des cultures qui les ont bâtis. Voici un aperçu des lieux emblématiques présentés dans cette captivante vidéo.
Teiuna – Colombie : la cité cachée de la jungle
Teiuna, également appelée la Cité Perdue, est une ancienne ville enfouie au cœur de la jungle colombienne. Redécouverte en 1972 par des chasseurs de trésors, elle fut construite il y a environ 1300 ans par le peuple Tyrone. Pour accéder à ce site, il faut entreprendre une marche difficile de plusieurs jours à travers une jungle dense et humide. Les ruines de Teiuna se composent de terrasses de pierre gravées dans la montagne et reliées par des chemins sinueux, témoignant de l’ingéniosité architecturale de cette civilisation.
Sigirîya – Sri Lanka : forteresse au sommet d’un rocher
Perchée sur un rocher de granit, la citadelle de Sigirîya surplombe la jungle sri-lankaise. Ce site impressionnant fut découvert en 1831 par l’explorateur britannique Jonathan Forbes. La légende raconte que le roi Kasyapa choisit ce lieu pour y construire une forteresse imprenable. Pour atteindre les ruines de l’ancienne citadelle, il faut gravir d’imposantes parois rocheuses, suivies d’une série d’escaliers escarpés. À son sommet se trouvent les restes du palais royal et des jardins luxuriants avec des bassins, considérés comme les plus anciens jardins paysagers du monde.
Bouddha Xiashui – Chine : le visage caché d’un géant
En 2001, une découverte surprenante fut faite dans les montagnes reculées de Xiashui, en Chine. Un gigantesque visage de Bouddha, sculpté dans la pierre, fut mis au jour, partiellement caché dans une grotte. Contrairement au célèbre Bouddha de Leshan, cette statue reste encore largement méconnue. La sculpture, commencée il y a environ mille ans, n’a jamais été achevée, ajoutant au mystère qui entoure ce monument inachevé et isolé.
Machu Picchu – Pérou : la forteresse mystérieuse des Incas
En 1911, l’explorateur américain Hiram Bingham redécouvrit Machu Picchu, la célèbre cité inca cachée dans les montagnes des Andes péruviennes. Située à 2430 mètres d’altitude, cette forteresse mystique, souvent enveloppée de nuages, est un chef-d’œuvre d’ingénierie et d’architecture. Bien que son objectif initial reste incertain, Machu Picchu contient des temples, des fortifications et des systèmes d’irrigation, révélant l’avancée technologique des Incas. Abandonnée avant ou pendant la conquête espagnole, la raison exacte de cet abandon reste inconnue.
Pétra – Jordanie : la cité rose du désert
Pétra, l’ancienne capitale du royaume nabatéen, est célèbre pour ses monuments taillés directement dans les falaises de grès rose du désert jordanien. Redécouverte en 1812 par l’explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt, cette cité abritait autrefois un système d’irrigation sophistiqué et des cultures agricoles, malgré un environnement aride. Au VIe siècle, Pétra fut progressivement abandonnée et ensevelie sous le sable, jusqu’à sa résurrection moderne.
Hegra – Arabie Saoudite : la sœur de Pétra
Hégra, également connue sous le nom de Madain Saleh, est une autre cité nabatéenne située en Arabie Saoudite, souvent considérée comme la « sœur de Pétra ». Découverte en 1876 par l’explorateur britannique Charles Montagu, elle abrite des tombeaux monumentaux sculptés dans la roche. Grâce à sa position dans un désert aride, ces structures ont été exceptionnellement bien conservées, révélant des détails architecturaux fascinants sur la culture nabatéenne.
Lignes de Nazca – Pérou : géoglyphes visibles du ciel
Découverts dans les années 1920, les géoglyphes de Nazca au Pérou sont d’énigmatiques dessins gravés dans le sol désertique, visibles uniquement depuis les airs. Ces lignes, certaines mesurant plusieurs kilomètres, forment des figures représentant des animaux comme le colibri, l’araignée, et d’autres motifs géométriques. Leur objectif reste un mystère, mais il est supposé qu’ils servaient à des rituels religieux ou à des pratiques astronomiques.
Tikal – Guatemala : l’ancienne métropole maya
Tikal, l’une des plus grandes cités mayas, prospéra il y a plus de 1500 ans dans l’actuelle réserve de la biosphère Maya, au Guatemala. Redécouverte en 1848, cette ville imposante abritait des temples, des places, et des pyramides où se déroulaient des rituels religieux. Tikal était un centre politique, économique et militaire clé des Mayas avant d’être abandonné il y a environ mille ans, lorsque la civilisation maya s’effondra.
Göbekli Tepe – Turquie : un site préhistorique révolutionnaire
Göbekli Tepe, découvert en 1963 puis fouillé en 1995, est considéré comme l’un des plus anciens sites religieux au monde, avec des structures vieilles de plus de 10 000 ans. Situé en Turquie, ce site remet en question les théories traditionnelles sur l’évolution des civilisations humaines, car il montre que les chasseurs-cueilleurs de l’époque étaient capables de construire des monuments complexes bien avant l’apparition de l’agriculture.
Angkor – Cambodge : le joyau de l’empire khmer
Angkor, la capitale de l’empire khmer, fut redécouverte au XIXe siècle par l’explorateur français Henri Mouhot. Située dans la jungle cambodgienne, cette vaste cité regorge de temples monumentaux, dont Angkor Vat, le plus grand édifice religieux du monde. Angkor est un exemple frappant de la manière dont la nature reprend ses droits, avec des arbres gigantesques qui se mêlent harmonieusement aux ruines des temples.
Conclusion
Ces cités et monuments perdus ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres disséminés à travers le monde. Chacune de ces redécouvertes nous rapproche un peu plus de la compréhension des civilisations anciennes et de leurs réalisations monumentales. Chaque site est un trésor archéologique, un témoignage de l’ingéniosité et des croyances des peuples qui les ont construits, et un rappel de la fragilité de la mémoire humaine.
Source : Lifeder En