L’Égypte ancienne : une histoire fascinante
La civilisation égyptienne ancienne prend forme vers 3150 av. J.-C. avec l’unification de la Haute et de la Basse-Égypte. Son histoire est marquée par des périodes de stabilité politique interrompues par des phases intermédiaires. À son apogée sous le Nouvel Empire, l’Égypte entre ensuite dans une période de déclin, subissant des invasions répétées de puissances étrangères. Le règne des pharaons se termine officiellement en 30 av. J.-C. lorsqu’elle devient une province de l’Empire romain.
Les pyramides d’Égypte : symboles d’une civilisation
Parmi tous les vestiges monumentaux, les pyramides d’Égypte, en particulier les trois grandes pyramides de Gizeh, sont les plus impressionnantes et représentatives de cette civilisation. Initialement considérées comme des sépultures, les pyramides sont devenues des cénotaphes. Néanmoins, popularisées comme tombeaux des rois et reines d’Égypte ancienne, leur construction remonte principalement à l’Ancien Empire. La grande pyramide de Gizeh, dite de Khéops, fait partie des Sept Merveilles du monde antique et est classée au patrimoine mondial de l’humanité.
Un mystère autour de l’obélisque inachevé d’Assouan
Cependant, un autre mystère persiste : celui de l’obélisque inachevé d’Assouan. Depuis le début du 20ème siècle, on pensait savoir comment cet obélisque avait été façonné et pourquoi sa construction avait été arrêtée, notamment à cause de fissures. Cependant, un chercheur indépendant, Claude Oberlin, a récemment fait une découverte qui remet en cause ces théories établies. L’obélisque inachevé d’Assouan, dont l’érection remonte autour de 1500 av. J.-C., n’est pas seulement un vestige monumental, mais une énigme complexe qui refait surface grâce à des découvertes récentes.
La découverte de Claude Oberlin
Claude Oberlin a découvert un élément de construction sur l’obélisque qui annule les hypothèses traditionnelles. Jusque-là, on pensait que l’obélisque avait été façonné avec des boules de dolérite. Oberlin propose une alternative crédible et a même réalisé une démonstration grandeur nature pour prouver ses hypothèses. Sa découverte montre que les théories sur le façonnage et sur l’abandon du chantier à cause de fissures sont erronées. La découverte, simple mais fondamentale, consiste en la présence de « fissuromètres ».
Une découverte déconcertante
Cette découverte de Claude Oberlin met en lumière un élément technique inédit : les fissuromètres. Ces petites entailles étaient des marqueurs pour vérifier l’état de la pierre et son éventuelle fragilité. Elles n’ont pas bougé d’un micron depuis leur création, ce qui suggère que les fissures de l’obélisque n’étaient pas suffisantes pour justifier l’abandon du projet.
Oberlin explique que ces fissuromètres montrent que le façonnage à l’aide des boules de dolérite n’est pas compatible avec cette réalité, et renverse également l’idée que les fissures étaient la cause de l’interruption du chantier. En effet, les surfaces concernées sont trop nettes pour avoir été créées par impact.
Un avis technique versus historique
Selon Claude Oberlin, la méthode traditionnelle de façonnage avec des boules de dolérite a moins de chances d’être exacte. Il avance que des méthodes modernes d’analyse, comme des mesures électroniques ou des microscopes, devraient être utilisées pour vérifier ses théories. De plus, il regrette que les égyptologues n’aient pas prêté attention à ces détails techniques, car ils sont souvent plus intéressés par les découvertes spectaculaires comme des sarcophages.
La communauté scientifique partagée
Il existe une divergence d’opinions au sein de la communauté scientifique. Certes, plusieurs experts comme Ringler défendent encore la théorie des boules de dolérite. Cependant, d’autres commencent à se montrer ouverts aux hypothèses d’Oberlin. En effet, certaines découvertes récentes soutiennent ses affirmations et pourraient éventuellement changer la perspective historique sur la construction de ces merveilles antiques.
Un espoir de nouvelle collaboration et un appel à la recherche collective
Claude Oberlin exprime son désir de collaborer davantage avec les jeunes chercheurs et les égyptologues. Il souhaite que ces nouvelles découvertes soient étudiées et vérifiées dans un cadre académique plus large.
Il pourrait être bénéfique de mettre ces découvertes à l’épreuve de manière collaborative, en impliquant autant les experts techniques que les historiens de l’art et de la civilisation égyptienne. Cela permettrait d’avoir une vision plus complète et précise sur ces procédés constructifs complexes.
Pour en savoir plus sur cette fascinante découverte, vous pouvez consulter les ressources suivantes :
- Obélisque d’Assouan – La démonstration qui chamboule tout
- Obélisque d’Assouan – L’interview qui chamboule tout
Source : Planète RAW