L’Antarctique, immense étendue glacée, est l’un des endroits les plus mystérieux et inaccessibles de notre planète. Ce continent, réputé inhabitable, a toujours fasciné par ses extrêmes : des températures glaciales, des paysages désertiques et des secrets enfouis sous des kilomètres de glace. Pourtant, une incroyable histoire, datant de 1916, défie tout ce que nous croyons savoir sur cette région.
Le témoignage troublant d’Édouard Allen Oxford, un marin britannique retrouvé vivant après deux ans de disparition dans des circonstances incompréhensibles, relance des théories captivantes et pose une question essentielle : l’Antarctique pourrait-il cacher bien plus que ce que nous imaginons ?
Une survie incompréhensible
En pleine Première Guerre mondiale, en 1916, un sous-marin allemand torpille un navire marchand britannique transportant des vivres et du matériel médical pour le front. Le naufrage se produit au large des îles Shetland du Sud, près de la péninsule Antarctique. L’équipage entier est présumé mort.
Mais, deux ans plus tard, en 1918, un survivant est retrouvé. Édouard Allen Oxford, un marin britannique, est découvert sur une île sans nom au nord-ouest de la péninsule. Ce qui surprend davantage, c’est son témoignage : il affirme n’avoir été abandonné que six semaines sur une île voisine, qu’il décrit comme chaude et tropicale, couverte de végétation luxuriante et peuplée d’animaux.
Cette version est en totale contradiction avec la réalité climatique de l’Antarctique, où les températures peuvent atteindre des records glacials bien en dessous de -100 °C. Les autorités britanniques, incapables de donner une explication rationnelle, choisissent de déclarer Oxford fou et de le faire interner en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Des lettres fascinantes qui intriguent encore
Après sa libération, Oxford s’installe au Québec avec Mildred, une infirmière militaire qu’il a rencontrée pendant son internement. Cependant, son étrange expérience continue de le hanter. Au fil des ans, il rédige plus de 200 lettres adressées à sa femme. Ces écrits détaillent avec précision cette mystérieuse île tropicale qu’il dit avoir découverte au cœur des glaces de l’Antarctique.
Ces lettres révèlent des informations intrigantes :
- La description d’une île tropicale en plein Antarctique, un environnement jugé impossible par la science.
- La mention de cartes maritimes utilisées par son équipage, basées sur des peintures anciennes attribuées à Pavel Mirailov, qui suggéraient l’existence de zones inexpliquées.
- Une voie ferrée secrète, supposément construite par les Russes dans les années 1830 pour atteindre une région énigmatique au pôle Sud.
Malgré les doutes et les scepticismes, Oxford n’a jamais dévié de son récit, renforçant l’hypothèse que son histoire pourrait contenir une part de vérité ignorée par les autorités de l’époque.
Une histoire passée sous silence
Pourquoi une telle histoire, documentée par des lettres et confirmée en partie par les dossiers impériaux britanniques, a-t-elle été étouffée ? Les autorités se sont contentées de qualifier Oxford de « fou », sans jamais explorer comment il avait pu survivre deux ans dans des conditions aussi hostiles.
Ce mépris de l’enquête et ce rejet de son témoignage soulèvent une question clé : que voulait-on réellement cacher ?
Les restrictions autour de l’Antarctique
Depuis 1959, le Traité sur l’Antarctique impose des restrictions strictes sur l’accès à ce continent. Officiellement, il s’agit d’une réserve naturelle consacrée à la science et à la paix. Pourtant, ce traité limite drastiquement les déplacements :
- Les croisières ne permettent que d’approcher l’océan Antarctique, sans jamais pénétrer sur le continent.
- Les vols touristiques sont rares, coûteux, et toujours organisés dans des conditions spécifiques.
- Ceux qui tentent de braver les interdictions s’exposent à des sanctions sévères, telles que la perte de leurs permis de navigation ou des amendes écrasantes.
Pourquoi un continent entier est-il à ce point surveillé et protégé ?
Les découvertes récentes
Le recul des glaces a permis de faire émerger des découvertes étonnantes en Antarctique, renforçant l’idée qu’il s’agit d’un territoire bien plus complexe qu’il n’y paraît.
- Trois pyramides aux contours parfaits ont été repérées près des côtes. Certains scientifiques, bien que prudents, admettent qu’elles pourraient être d’origine artificielle.
- Des grottes symétriques et régulières, parfois associées à des théories sur des bases humaines anciennes ou extraterrestres.
- Le lac Vostok, recouvert par des kilomètres de glace, présente une forte anomalie magnétique inexpliquée. Certains y voient la trace d’un objet métallique massif, peut-être un vaisseau extraterrestre, ou encore une structure laissée par une ancienne civilisation.
Ces découvertes, bien qu’encore spéculatives, montrent que l’Antarctique pourrait cacher bien plus que des glaciers.
Des théories alternatives captivantes
Le mystère entourant Oxford et les restrictions autour de l’Antarctique ont inspiré de nombreuses théories :
- L’Antarctique pourrait être le dernier vestige de l’Atlantide, la cité continent légendaire décrite par Platon.
- Il pourrait abriter des bases secrètes construites pendant la Seconde Guerre mondiale, utilisées pour explorer des technologies avancées.
- Des cavités souterraines, alimentées par des sources géothermiques, pourraient créer des zones habitables sous la glace.
Ces théories, bien que souvent qualifiées de conspirationnistes, rappellent que l’Antarctique demeure l’un des territoires les plus mystérieux de notre planète.
La curiosité comme moteur
L’histoire d’Édouard Allen Oxford, au-delà de ses contradictions, nous invite à questionner nos certitudes. Le rejet de son témoignage, sans enquête approfondie, reflète une tendance à écarter tout ce qui ne correspond pas aux cadres établis.
Explorer ces mystères, aussi improbables qu’ils puissent paraître, ouvre la porte à de nouvelles perspectives. C’est en acceptant de remettre en question nos connaissances et en restant curieux face à l’inconnu que nous pourrons, peut-être un jour, percer les secrets les mieux gardés de l’Antarctique.
Source : Iam Mazikeen