Depuis des siècles, la Grande Pyramide de Gizeh est présentée comme un tombeau grandiose destiné à accueillir les pharaons égyptiens. Pourtant, ce monument emblématique, seul vestige encore debout des Sept Merveilles du monde antique, soulève aujourd’hui plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Sa précision mathématique, la sophistication de sa construction et l’absence totale d’éléments funéraires traditionnels conduisent de plus en plus de chercheurs à reconsidérer sa véritable fonction. Et si la Grande Pyramide n’avait jamais été un tombeau, mais une centrale énergétique ? Une technologie ancienne et avancée, tombée dans l’oubli, pourrait bien avoir alimenté une civilisation tout entière.
Une prouesse technique qui dépasse l’entendement
Rien qu’en Égypte, on compte 118 pyramides connues. La construction de la plus célèbre d’entre elles, celle de Gizeh, aurait nécessité 20 ans de travail acharné de la part de 20 000 ouvriers, selon les estimations officielles. Malgré cela, aucune preuve concrète ne permet d’établir avec certitude quand ni comment elle a été bâtie. Sa conception dépasse de loin ce qu’on attendrait d’un simple lieu de repos pour un défunt. Ni cercueils sophistiqués, ni momies, ni œuvres d’art murales n’ont été retrouvés à l’intérieur. Ce constat seul suffit à interroger l’hypothèse funéraire.
À travers cette énigme, une idée émerge : et si l’évolution de la technologie n’était pas linéaire ? Et si des civilisations du passé avaient développé des connaissances sophistiquées qui se seraient ensuite perdues avec le temps ?
La batterie de Bagdad : un précédent intrigant
L’idée que des civilisations anciennes aient pu maîtriser l’électricité n’est pas nouvelle. En 1934, en Irak, des archéologues découvrent un pot en céramique contenant un tube de cuivre et une tige de fer. En y ajoutant un liquide acide, une réaction chimique se produit, générant de l’électricité. Ce dispositif, aujourd’hui connu sous le nom de « batterie de Bagdad » ou « batterie parthe », remonterait à plus de 2000 ans.
Dix ans plus tard, un chercheur reproduit l’expérience avec du jus de raisin et obtient une tension électrique. Ce test a été confirmé dans l’émission MythBusters de Discovery Channel, où du jus de citron a permis de produire jusqu’à 4 volts. Il est aujourd’hui facile de trouver des tutoriels en ligne pour construire une batterie similaire avec des matériaux basiques. Pourtant, pendant des décennies, les historiens ont préféré considérer ces objets comme des curiosités ou des coïncidences isolées, ignorant volontairement que la création de certains artefacts anciens, comme le plaquage à l’or, nécessite l’usage d’électricité.
Des matériaux et une architecture qui interpellent
L’analyse des matériaux utilisés dans la pyramide révèle des choix étonnants. À commencer par les blocs de calcaire blanc poli qui recouvraient autrefois la structure. Parfaitement taillés, ils donnaient à la pyramide une surface lisse et brillante, réfléchissant la lumière du soleil comme un miroir. Ce revêtement, arraché après un séisme au XIVe siècle, servait également d’isolant thermique parfait. Pourquoi une tombe aurait-elle besoin d’une telle isolation ?
À l’intérieur, la dolomite recouvre certaines surfaces. Ce matériau est connu pour sa capacité à augmenter sa conductivité électrique lorsqu’il est soumis à une pression. Plus la pression est élevée, plus le courant généré est important. Les couloirs souterrains sont quant à eux recouverts de granit, légèrement radioactif, riche en quartz, un cristal capable de produire de l’électricité lorsqu’il est comprimé ou soumis à des vibrations. C’est le principe de la piézoélectricité, utilisé dans certaines montres modernes.
Ce granit, en ionisant l’air ambiant, renforce encore la conductivité électrique. Lorsqu’un courant trouve un chemin à travers ces matériaux, un champ électromagnétique peut être généré à l’intérieur même de la structure. À cela s’ajoute un mortier extrêmement résistant, issu d’un gypse sédimentaire que la science moderne ne parvient pas encore à reproduire. Ce matériau, utilisé pour fixer les blocs de pierre, est plus solide que la roche elle-même et capable de supporter une pression phénoménale.
Calcaire, dolomite, granit : ces trois matériaux sont aujourd’hui couramment utilisés dans les systèmes de conduction électrique modernes. Leurs propriétés réagissent directement à la pression, créant un environnement favorable à la production et à la transmission d’électricité.
Le Serapeum et ses énigmatiques « cercueils »
À quelques centaines de mètres de là, le Serapeum abrite 20 immenses caisses de granit, pesant chacune près de 100 tonnes. Officiellement, il s’agirait de sarcophages destinés aux taureaux sacrés des pharaons. Mais leur taille et leur masse rendent impossible leur transport à travers les tunnels du site. Elles ont donc été intégrées au moment de la construction.
Leur finition est d’une précision extrême : à 10 millièmes de pouce près, leurs surfaces sont parfaitement planes. Tout ingénieur électricien reconnaîtra là les caractéristiques d’un condensateur ou d’une batterie. Pour que le champ magnétique soit stable, le contenant doit être fait d’un seul matériau, sans discontinuité. L’un des rares exemplaires visibles dans un musée est fissuré, ce qui laisse penser qu’il a été abandonné non pas parce qu’il était inachevé, mais parce que la fissure rendait son utilisation énergétique impossible.
Une pièce cachée, des câbles en cuivre et un schéma de câblage
En 1993, une chambre restée inaccessible pendant des millénaires est découverte à l’intérieur de la pyramide : la « Chambre de la Reine ». Elle est explorée en 2011 à l’aide d’une caméra miniature. Loin de contenir des reliques ou une momie, on y trouve du fil de cuivre soigneusement façonné, ainsi que des symboles peints au sol, semblant représenter un schéma électrique.
Une pièce hermétique avec des câbles en cuivre peut générer une différence de potentiel entre deux parois, créant ainsi un champ électromagnétique. Cette technologie est similaire à celle utilisée dans les batteries modernes. Pourtant, tous les câbles ont aujourd’hui disparu. Les égyptologues affirment que cette pièce est dénuée de toute fonctionnalité – tout comme ils refusent de reconnaître toute autre fonction que celle d’un tombeau à l’ensemble de la pyramide.
Il convient de noter que Zahi Hawass, ancien directeur du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, a été poursuivi pour vol d’antiquités. Un détail qui jette une ombre sur les interprétations officielles.
Une pyramide alimentée par les eaux souterraines ?
Un générateur a besoin d’un catalyseur externe. Or, la Grande Pyramide est située au-dessus d’un réseau d’aquifères souterrains, traversés autrefois par le Nil lui-même. Ce flux d’eau, en s’élevant par capillarité à travers le calcaire, aurait mis en vibration le quartz, générant une énergie piézoélectrique, semblable à une seringue qui se remplit sous pression. L’énergie ainsi créée aurait ensuite été conduite vers le sommet de la pyramide.
L’endroit n’a pas été choisi au hasard : il est situé sur une zone à forte activité électromagnétique, là où les courants telluriques sont les plus intenses. Ces forces naturelles auraient pu être amplifiées et dirigées vers l’ionosphère grâce à une coiffe conductrice – peut-être en or, aujourd’hui disparue.
Nikola Tesla : un écho moderne d’un savoir ancien
Nikola Tesla, génie visionnaire du XIXe siècle, affirmait pouvoir transmettre de l’électricité gratuitement et sans fil, en utilisant les propriétés électromagnétiques naturelles de la Terre. En 1893, lors de l’Exposition universelle, il réussit à allumer une ampoule à distance. Il déposa un brevet en 1897 où il expliquait que, à une altitude de 9000 mètres, une couche d’air raréfié permettrait de transmettre de très hautes tensions.
À la tour Wardenclyffe, Tesla aurait illuminé le ciel comme un tube fluorescent géant. Certains témoins affirment même qu’il aurait réussi à transmettre sons et images sans fil. Peu après, ses travaux furent confisqués par les autorités américaines, et la tour détruite sous prétexte qu’elle servait à des espions ennemis.
Les similitudes entre les principes de Tesla et la construction des pyramides sont frappantes : hauteur, matériaux, géolocalisation, propriétés électromagnétiques. La technologie développée par Tesla n’était peut-être qu’une redécouverte d’un savoir ancien.
Obélisques et sculptures : des preuves visuelles ?
Les obélisques, souvent surmontés de quartz, pourraient avoir joué le rôle d’antennes ou de récepteurs. Certaines représentations dans le temple d’Hathor, à Dendérah, montrent des objets ressemblant à des ampoules géantes avec des câbles à l’intérieur. Un second relief montre cette même technologie entre les mains d’un être reptilien, comme un avertissement symbolique sur les dangers d’une telle puissance.
De nombreuses autres gravures montrent des objets en forme d’antenne ou de serpent, près d’un symbole bien connu : l’ankh, qui semble agir comme un récepteur d’énergie.
Aucune trace de suie dans les galeries souterraines ne permet d’expliquer comment ces couloirs étaient éclairés, à moins d’envisager l’usage de lumière électrique.
Une nouvelle lecture de l’histoire
La Grande Pyramide ne se limite pas à quatre faces : vue de l’espace, elle en compte huit. Des points de chaleur inexpliqués y sont détectables uniquement avec un équipement spécialisé. Les matériaux utilisés, les alignements célestes, les zones de pression élevée, la puissance magnétique et les motifs artistiques pointent tous dans une même direction : cette structure colossale était peut-être un générateur d’énergie, un transmetteur de courant électrique sans fil.
Si cette théorie se vérifie, elle bouleverse tout ce que nous pensions savoir sur les civilisations anciennes. L’idée que l’électricité libre et accessible à tous ait pu exister bien avant notre ère moderne ouvre la voie à une réécriture complète de notre histoire.
Source : Universe Inside You