L’histoire de Sergueï Ponomarenko est l’une des plus intrigantes en matière de voyage dans le temps. En 2006, cet homme apparaît soudainement dans les rues de Kiev, en Ukraine, prétendant être né en 1932, avec des documents d’identité datant de l’époque soviétique et un appareil photo des années 1950.
Ce qui aurait pu être considéré comme une simple affaire d’amnésie ou de troubles mentaux devient rapidement un mystère fascinant lorsqu’il disparaît sans laisser de trace. À travers une série de détails troublants, cette histoire a captivé l’imagination de nombreuses personnes, soulevant des questions sur la possibilité réelle de voyager dans le temps.
Un homme perdu dans le temps
Le 23 avril 2006, dans les rues de Kiev, un jeune homme dans la vingtaine attire l’attention des passants par son comportement étrange et son apparence démodée. Il semble perdu, ne reconnaissant pas les bâtiments qui l’entourent. Son attitude inquiète les passants, car il regarde les environs comme s’il les voyait pour la première fois, cherchant des repères qui n’existent plus.
Il demande à plusieurs personnes de lui indiquer une rue, mais personne ne semble comprendre de quel endroit il parle. Son apparence physique est également déroutante : bien qu’il soit habillé avec des vêtements propres et neufs, ceux-ci sont totalement démodés, rappelant les années 1950. Intrigués par cet homme étrange, les passants contactent la police.
L’intervention des policiers
Les policiers qui interviennent sur place trouvent l’homme, toujours agité, en train de poser des questions à des passants. Lorsqu’ils lui demandent de s’identifier, il leur présente un passeport soviétique datant de 1956. Ce document, en parfait état, semble tout droit sorti d’une autre époque.
Le passeport indique que l’homme s’appelle Sergueï Ponomarenko et qu’il est né le 16 juin 1932 à Kiev. Cependant, en regardant Sergueï, les policiers estiment qu’il n’a pas plus de 25 ans, ce qui est complètement incompatible avec les informations de son passeport. De plus, l’Union soviétique s’est dissoute en 1991, rendant ce type de document totalement obsolète et anachronique en 2006.
Face à cette situation inexplicable, les policiers décident de l’emmener au poste pour poursuivre l’enquête.
L’appareil photo ancien
Ce qui intrigue encore plus les policiers, c’est l’appareil photo que Sergueï porte autour de son cou. Il s’agit d’un Yashimaflex, un modèle argentique rare et ancien, typique des années 1950. L’appareil semble en excellent état, comme s’il avait été récemment acheté.
Les policiers décident alors de faire développer la pellicule contenue dans l’appareil, espérant y trouver des indices sur l’identité de Sergueï et sur ce qu’il faisait avant d’être trouvé dans les rues de Kiev.
Les photos qui en résultent ajoutent encore au mystère : elles montrent des scènes de Kiev des années 1950, avec des bâtiments, des véhicules et des personnes habillées selon la mode de l’époque. L’une des photos montre même un OVNI en forme de cloche, que Sergueï affirme avoir photographié juste avant d’être transporté dans le futur.
L’hospitalisation psychiatrique
Face à ces éléments troublants, Sergueï est interné dans un hôpital psychiatrique pour une évaluation approfondie. Il est pris en charge par le docteur Pablo Koutricov, un psychologue qui tente de comprendre ce qui pourrait être un cas de trouble mental ou d’amnésie sévère.
Lors de leur premier entretien, Sergueï raconte qu’il se souvient très bien d’être en 1958, un jour ordinaire où il se promenait dans les rues de Kiev. Il explique qu’il avait avec lui son appareil photo lorsqu’il a aperçu un objet étrange dans le ciel. Cet objet, en forme de cloche, volait de manière étrange. En tentant de le photographier, il aurait soudainement été transporté en 2006, sans comprendre comment ni pourquoi.
Le développement des photos
Les photos développées par les policiers montrent des scènes typiques de Kiev dans les années 1950. On y voit des bâtiments, des voitures et des personnes vêtues de manière totalement anachronique pour 2006, mais parfaitement cohérente avec l’époque qu’affirme Sergueï.
Parmi ces photos, celle de l’OVNI en forme de cloche attire particulièrement l’attention du docteur Koutricov. Le psychologue, bien que sceptique, est intrigué par la précision des détails des photos. Le modèle de l’appareil photo, un Yashimaflex, ainsi que la pellicule utilisée, tout concorde pour suggérer que les photos ont réellement été prises dans les années 1950.
La disparition mystérieuse
Alors que l’enquête sur Sergueï se poursuit, il disparaît mystérieusement de l’hôpital psychiatrique. Les caméras de sécurité de l’hôpital montrent qu’il est entré dans sa chambre, mais elles ne le montrent jamais en sortir.
Les fenêtres de sa chambre sont équipées de barreaux et la porte est sous surveillance constante, rendant toute évasion apparemment impossible. Il laisse derrière lui son appareil photo, les photos développées, ainsi qu’un journal et des notes qu’il avait prises lors de son entretien avec le docteur Koutricov.
Sa disparition plonge les enquêteurs dans un mystère encore plus profond, car ils n’ont aucune explication rationnelle pour justifier comment il a pu quitter sa chambre sans être vu.
Les incohérences révélées
Malgré les nombreux éléments troublants de cette affaire, plusieurs incohérences remettent en question la véracité de l’histoire de Sergueï. Par exemple, lors de son premier entretien avec le docteur Koutricov, Sergueï se trompe sur sa date de naissance, affirmant qu’il est né en juin 1932, alors que son passeport indique mars 1932.
De plus, les dates inscrites sur les enregistrements des caméras de surveillance de l’hôpital présentent des erreurs flagrantes : le 23 avril 2006, qui devrait être un dimanche, est indiqué comme étant un mercredi. De plus, le jour de la disparition de Sergueï, le 26 avril, est noté comme étant un vendredi alors qu’il s’agissait en réalité d’un mercredi. Ces erreurs et incohérences soulèvent des doutes sur la crédibilité des événements tels qu’ils ont été rapportés.
L’enquête sur le passé de Sergueï
Les policiers poursuivent leur enquête en tentant de retracer le passé de Sergueï Ponomarenko. Ils découvrent que ce nom figure bien dans les archives, associé à un homme ayant vécu à Kiev dans les années 1950.
Ils retrouvent même son ancienne petite amie, Valentina, qui confirme que Sergueï avait disparu une première fois en 1958 avant de réapparaître quelques jours plus tard, puis de disparaître définitivement en 1978. Valentina se souvient particulièrement d’une photo qu’elle avait reçue par la poste après la disparition de Sergueï en 1978.
Cette photo montrait Sergueï légèrement plus âgé, portant une moustache et se tenant devant un Kiev futuriste, avec des gratte-ciel qui n’existaient pas encore à l’époque. La photo, envoyée sans timbre, ajoutait un élément supplémentaire au mystère entourant Sergueï.
Conclusion
L’histoire de Sergueï Ponomarenko est l’une des histoires de voyage dans le temps les plus captivantes et les plus mystérieuses jamais racontées. Malgré les nombreuses incohérences et éléments suspects qui remettent en question sa véracité, elle continue de fasciner et de soulever des questions sur la possibilité réelle de voyager dans le temps.
Que l’on y croie ou non, cette histoire pousse à réfléchir sur la nature du temps, sur les limites de notre compréhension de l’univers et sur les mystères qui peuvent encore exister dans notre monde.
Source : Hardisk