La technologie moderne a révolutionné tous les aspects de notre vie. En ce qui concerne la photographie, les drones ont radicalement changé la photographie aérienne. Ils offrent des vues à vol d’oiseau fascinantes de paysages, de vastes zones, de terrains risqués et d’horizons lointains. Outre les résultats artistiques spectaculaires qu’ils offrent, les drones sont très faciles à utiliser.
La chaîne de montagnes himalayenne est l’un des endroits les plus pittoresques de la planète. Elle couvre environ 2400 km de terre et d’eau et abrite une riche biodiversité. L’Himalaya est le troisième plus grand dépôt de glace et de neige au monde. On y trouve donc environ 15 000 glaciers, dont beaucoup sont grands, d’autres plus petits, et beaucoup n’ont pas encore été découverts.
Beaucoup soutiennent que les drones peuvent être d’une grande aide pour comprendre la dynamique et la fonte des glaciers, car ils couvrent rapidement de vastes zones géographiques et ont une résolution spatiale supérieure à celle des images satellites. Les drones peuvent également atteindre facilement des paysages dangereux et sont spécialement conçus pour suivre et cartographier les risques et les dangers naturels.
À l’aide de son drone, un photographe a découvert un trésor caché dans l’Himalaya !
Le photographe David Kaszlikowski est un nom réputé dans le monde de la photographie et a reçu de nombreux prix pour son travail. Il est avant tout un spécialiste de la photographie de montagne, avec des compétences en photographie sous-marine et aérienne (pilotage de multicoptères). Alors qu’il cherchait un endroit idéal pour son documentaire, K2 Touching the Sky, Kaszlikowski a envoyé son drone DJI Phantom pour enquêter sur la région. Il l’a installé et a fait voler le drone au-dessus de la montagne K2, le deuxième plus haut sommet du monde.
Là, près de Concordia, la zone située sous la montagne, où deux glaciers, Baltoro et Godwin-Austen, se rencontrent, il en a repéré un nouveau, surréaliste, entouré d’un plan d’eau de 20 mètres de large.
M. Kaszlikowski a expliqué :
« L’endroit était spécial, avec un cadre graphique très épuré. Il disparaissait, fondait, changeait de forme chaque jour. Il était évident que personne ne le photographierait à nouveau comme moi ; personne ne le verrait de la même façon la saison suivante ».
La fonte du glacier était un spectacle pittoresque ! Le photographe polonais et un guide se sont rendus sur place la nuit pour en saisir la beauté. Avec un Canon 5D Mark III sur un trépied, Kaszlikowski a utilisé une exposition de 30 secondes pour le capturer. L’obturateur étant ouvert, il a utilisé une LED pour éclairer l’image et créer une lueur.
Le résultat est surréaliste ! David était fasciné par ce résultat et fier de l’œuvre d’art unique qu’il avait créée. Kaszlikowski a expliqué que les sommets sont beaux, mais surreprésentés dans les images, alors il a essayé de faire quelque chose d’inhabituel. Il a dit que les photographes devaient conserver leur style dans leur travail et écouter leur intuition :
« Aujourd’hui, avec le numérique et l’accès à divers outils avancés, il est beaucoup plus facile d’obtenir des résultats décents. Mais une chose ne change jamais : Vous devez suivre votre vision ».