L’affaire impliquant le célèbre producteur et rappeur américain Puff Daddy (également connu sous d’autres pseudonymes comme P. Diddy) continue de révéler des aspects de plus en plus sombres. Pourtant, malgré des accusations graves, notamment des révélations liées à des pratiques pédocriminelles et à des abus sexuels en série, l’écho médiatique autour de l’affaire s’amenuise. Cette réduction d’attention soulève des questions, notamment en France où certains volets de l’affaire impliquent directement des personnalités locales.
Origines et explosion de l’affaire
L’affaire Puff Daddy a explosé entre septembre et octobre 2024, après plus de 30 ans de témoignages restés sous silence. À cette période, plus de 120 plaintes avaient déjà été déposées contre le producteur. Les langues se sont déliées, évoquant des abus sexuels, des pratiques sordides lors de soirées privées et des connexions internationales impliquant des personnalités de divers milieux, du showbiz à la politique.
En octobre 2024, une enquête approfondie de Paris Match, publiée le 31 octobre, a mis en lumière des aspects encore plus troublants de cette affaire. Malgré la gravité des faits rapportés, cette enquête n’a eu que peu de résonance médiatique.
Les soirées privées de Puff Daddy : au-delà du scandale
Un des volets les plus choquants de cette affaire concerne les fameuses soirées organisées par Puff Daddy. Ces événements, surnommés « soirées Freakof », commençaient souvent de manière festive, réunissant des célébrités comme Mariah Carey, Leonardo DiCaprio, ou encore Jennifer Lopez. Mais, dans leur deuxième partie, ces soirées viraient à des abus de toutes sortes : agressions sexuelles, consommation massive de drogues, et même orgies.
Un détail marquant est l’implication de lieux en France, notamment à Saint-Tropez, où Puff Daddy aurait trouvé son inspiration dans le concept des soirées blanches avant d’y introduire des pratiques plus sombres. Un article de Voici, publié le 2 novembre 2024, révèle que certaines victimes présumées ont été emmenées en Europe, notamment à Paris et à Glasgow, pour assister à ces after-parties.
Pédocriminalité et éléments troublants
Les révélations les plus sordides concernent la présence de mineurs lors de ces soirées. Plusieurs témoignages décrivent des abus impliquant des enfants, parfois âgés de seulement 6 ou 10 ans, forcés à des pratiques sexuelles ou utilisés dans des mises en scène obscènes. Parmi les témoignages, celui d’un garçon de 10 ans est particulièrement glaçant : invité sous prétexte de faire carrière dans le rap, il a été agressé sexuellement par Puff Daddy avant d’être menacé de représailles s’il révélait les faits.
Des vidéos compromettantes, détenues par le FBI, pourraient également montrer des personnalités françaises présentes lors de ces soirées. Cela rappelle les réseaux pédocriminels d’autres affaires, comme celle d’Epstein, où des célébrités et politiciens étaient impliqués dans des pratiques similaires.
L’utilisation d’huile pour bébé : un stratagème sordide
Un autre point révélé par l’enquête de Paris Match concerne la découverte, en mars 2024, de 1000 bouteilles d’huile pour bébé lors d’une perquisition chez Puff Daddy. Initialement perçue comme un simple détail grotesque, cette trouvaille a pris une tournure bien plus inquiétante. Selon des experts, cette huile aurait été utilisée comme support pour le GHB, également connu sous le nom de « drogue du violeur ». Ce produit chimique aurait été administré aux victimes pour les soumettre chimiquement lors des soirées.
Enquête sur des morts suspectes
L’affaire Puff Daddy a également relancé des enquêtes sur des décès passés. Parmi eux :
- Kim Porter, ex-compagne de Puff Daddy et mère de trois de ses enfants, morte d’une mystérieuse pneumonie.
- Aaron Carter, décédé en 2022 après avoir publiquement évoqué les abus subis dans ces soirées.
- Brittany Murphy, actrice morte dans des conditions étranges.
Ces morts, souvent classées comme accidentelles, suscitent aujourd’hui de nouvelles interrogations.
Silence médiatique : un élément troublant
Si l’affaire avait initialement capté l’attention des médias français, l’émergence de preuves liées à la pédocriminalité et à l’implication de personnalités françaises semble avoir coïncidé avec une baisse de couverture médiatique. Excepté quelques articles dans la presse people, les grands médias restent silencieux. Cette situation rappelle celle d’autres scandales similaires, où des intérêts politiques et médiatiques semblent freiner la diffusion d’informations.
Source : Juste Milieu.