Alain Soral, présenté comme le « patron de la dissidence » par les organisateurs de l’émission de « Géopolitique Profonde », a livré une analyse approfondie des élections américaines et de leurs répercussions. Mélangeant observations politiques, critiques sociétales et réflexions personnelles, Soral s’est penché sur les multiples facettes de ce qu’il considère comme une victoire historique de Donald Trump. Voici un résumé détaillé de son intervention.
Une persécution judiciaire organisée
Alain Soral débute en évoquant sa situation personnelle, marquée par des démêlés judiciaires en France et en Suisse. Il raconte avoir porté un bracelet électronique durant 40 jours cet été, une assignation à résidence qu’il considère comme un signe de la persécution dont il serait victime en tant que dissident. « C’est une première mondiale : un écrivain condamné à de la prison ferme pour homophobie », déclare-t-il, dénonçant une volonté des autorités de le discréditer.
Selon lui, cette campagne de persécutions est orchestrée par des associations communautaires internationales, notamment l’Organisation Juive Européenne. Ces structures exploiteraient les lois locales pour élargir les accusations portées contre lui, comme l’incitation à la haine ou l’apologie du terrorisme. « On me reproche tout : mes écrits, mes vidéos, mes interventions publiques depuis quatre ans », affirme-t-il, tout en dénonçant l’absence de précision dans les chefs d’accusation.
Trump : le symbole de la constance face à l’adversité
Soral oriente ensuite sa réflexion sur Donald Trump, qu’il décrit comme une figure de résilience. Il rappelle comment Trump a surpris les observateurs politiques en remportant l’élection de 2016 contre Hillary Clinton, et analyse la défaite controversée de 2020. Selon lui, cette défaite était le résultat de fraudes massives orchestrées pour empêcher Trump de rester au pouvoir. « Cette fois-ci, avec une victoire totale, Trump démontre qu’il est possible de défier un système corrompu », souligne-t-il.
Pour Soral, Trump symbolise une opposition claire à ce qu’il appelle « l’État profond », un ensemble d’élites qu’il accuse de manipuler la politique pour conserver le contrôle sur les institutions. Il voit en Trump une figure historique comparable à des dirigeants ayant affronté l’adversité sur le long terme, citant Nelson Mandela comme exemple.
Une critique féroce du « virus woke »
Une grande partie de l’analyse de Soral porte sur les dérives qu’il associe à ce qu’il appelle le « virus woke ». Il critique violemment les idéologies centrées sur le genre, la race et la sexualité, qu’il perçoit comme des outils de fragmentation sociale. Pour lui, ces mouvements détournent l’attention des véritables problèmes économiques et sociaux, comme l’emploi ou la sécurité.
Soral s’attarde également sur les questions liées aux mouvements LGBT et à la théorie du genre. Il affirme que ces idéologies conduisent à des manipulations dangereuses, notamment pour les adolescents. « Les jeunes poussés à transitionner sexuellement sont les victimes d’un système criminel », déclare-t-il, prévoyant que ces pratiques susciteront dans le futur une vague de plaintes et de regrets.
Les contradictions des élites démocrates
Soral ne ménage pas ses critiques à l’égard des démocrates américains, représentés par Kamala Harris. Il les accuse de diviser la population en se concentrant sur les communautés ethniques ou sexuelles, au lieu de parler à l’ensemble des citoyens. Selon lui, cette stratégie s’oppose à l’approche universaliste de Trump, qui met l’accent sur des questions communes comme l’emploi, la sécurité et la souveraineté nationale.
Il revient également sur l’affaire George Floyd, qu’il perçoit comme une manipulation des démocrates pour glorifier des figures qu’il juge peu exemplaires. « Présenter un délinquant comme un héros, c’est insulter les Noirs qui travaillent et aspirent à une vie décente », affirme-t-il. Il critique aussi les dérives des mouvements comme Black Lives Matter, qu’il accuse d’être financés par des élites aux motivations intéressées.
Une coalition inédite autour de Trump
Soral met en lumière les soutiens dont bénéficie Trump, citant notamment Elon Musk et Robert Kennedy Jr. Il interprète ces alliances comme un tournant majeur, soulignant que ces figures symboliques renforcent la base électorale de Trump et affaiblissent les démocrates. Musk, en particulier, est décrit comme un exemple frappant de rupture au sein des élites technologiques, longtemps acquises au progressisme.
Pour Soral, cette coalition autour de Trump reflète une dynamique plus large de rejet des idéologies globalistes et des structures médiatiques dominantes. « Trump fédère une résistance claire au totalitarisme libéral », estime-t-il.
Une promesse de retour au réel
Enfin, Alain Soral considère la victoire de Trump comme un signal en faveur d’un retour à la réalité politique. Il applaudit les annonces du futur président américain, notamment sa volonté de limiter les excès des mouvements LGBT, de redéfinir les sexes biologiques et de recentrer le débat sur les classes sociales. Selon lui, Trump remet sur la table des questions fondamentales que la gauche et la droite avaient abandonnées depuis des décennies.
Soral note également que cette approche pourrait influencer d’autres pays, notamment la France. Il voit dans cette élection un modèle pour les opposants aux élites établies et un exemple de la manière dont les peuples peuvent reprendre le contrôle.
Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE