Dans une série de déclarations incendiaires, Elon Musk, l’un des milliardaires les plus influents de la planète, a ouvertement attaqué George Soros, philanthrope controversé et figure majeure de la finance mondiale. Comparant Soros à Magneto, célèbre antagoniste de l’univers Marvel, Musk a déclenché une tempête médiatique. Selon lui, Soros méprise l’humanité et utilise son immense fortune pour manipuler les structures politiques et sociales. Musk accuse Soros de représenter une menace directe pour la stabilité des sociétés, une accusation qu’il soutient par des exemples spécifiques de ses actions perçues comme nuisibles. Ce conflit, qui dépasse largement les simples différends personnels, reflète une opposition frontale entre deux visions du monde.
La prise de contrôle de twitter et la critique ouverte de soros
Lorsque Musk a racheté Twitter en 2022, il a présenté cette acquisition comme une étape cruciale pour protéger la liberté d’expression. Il voulait transformer la plateforme en un espace où les utilisateurs pourraient s’exprimer librement, sans craindre la censure. Cependant, ce projet a immédiatement attiré les critiques de plusieurs groupes libéraux. Ces organisations craignaient que Twitter ne devienne une plateforme propice à la propagation de discours haineux et de désinformation.
Ces groupes, financés par diverses fondations, dont certaines liées à George Soros, ont poussé les annonceurs à boycotter la plateforme. Musk, jamais avare de déclarations, a répondu en demandant publiquement : « Qui finance ces groupes qui cherchent à contrôler ce que vous pouvez voir ? ». Il a directement pointé du doigt Soros, l’accusant de tirer les ficelles dans l’ombre pour saboter ses efforts. Musk a utilisé Twitter pour qualifier ces actions d’exemple flagrant de manipulation politique, déclarant : « La lumière du soleil est le meilleur désinfectant », insistant sur la transparence et la nécessité d’exposer ces manœuvres au grand jour.
Selon Musk, Soros ne se contente pas de financer des causes progressistes ; il déploie des stratégies sophistiquées pour remodeler la société en soutenant des procureurs progressistes dans des villes comme San Francisco et Los Angeles. Ces procureurs, souvent critiqués pour leur approche jugée trop laxiste face à la criminalité, seraient selon Musk des outils dans un plan plus vaste visant à affaiblir les institutions de justice. Pour Musk, il ne s’agit pas simplement de politiques mal conçues : c’est une tactique délibérée de Soros pour déstabiliser la société en manipulant subtilement la manière dont les lois sont appliquées, sans jamais avoir besoin de les modifier.
La comparaison à magneto et la controverse
En mai 2023, Musk a intensifié ses attaques contre Soros en le comparant à Magneto, un personnage de fiction de l’univers Marvel connu pour son passé tragique et ses actions destructrices. Cette comparaison n’était pas anodine : Magneto, comme Soros, est un survivant de l’Holocauste. Musk a insinué que Soros, à l’instar de Magneto, utilisait son expérience traumatisante pour justifier des actions qu’il considère comme nuisibles et manipulatrices.
Cette déclaration a provoqué une avalanche de critiques. Des organisations comme l’Anti-Defamation League (ADL) ont accusé Musk de promouvoir des stéréotypes antisémites, en associant Soros à un personnage souvent perçu comme un symbole de contrôle mondial. La communauté médiatique et plusieurs personnalités publiques ont dénoncé ce commentaire comme irresponsable et dangereux, alimentant des récits complotistes ciblant Soros et la communauté juive. Mais Musk n’a pas cédé. Il a maintenu ses accusations, insistant sur le fait que son opposition à Soros n’avait rien à voir avec son héritage ou sa religion, mais avec son influence politique qu’il qualifie de néfaste.
Les enjeux financiers du conflit
Le conflit entre Musk et Soros ne s’est pas limité à des déclarations publiques. En 2023, le fonds d’investissement de Soros, Soros Fund Management, a vendu toutes ses actions dans Tesla, l’entreprise phare de Musk. Bien que Soros n’ait jamais expliqué publiquement cette décision, le timing a fait naître de nombreuses spéculations. Cette vente est intervenue à un moment où Tesla traversait une période difficile, marquée par des fluctuations boursières et des critiques croissantes envers Musk pour ses prises de position politiques polarisantes.
Pour Musk, cette vente n’était pas une simple décision financière, mais une attaque ciblée. Il y a vu une tentative de miner sa crédibilité et d’affaiblir son entreprise. Il a dénoncé cette vente comme une nouvelle preuve de ce qu’il considère comme une guerre personnelle menée par Soros contre lui, non seulement sur le terrain politique, mais également économique.
Une lutte idéologique sans précédent
Musk accuse Soros d’être bien plus qu’un philanthrope ou un mécène progressiste. Selon lui, Soros cherche à déstabiliser les États-Unis et à remodeler la société selon une vision qu’il juge destructrice. Il affirme que Soros utilise sa fortune pour financer des politiques qui affaiblissent délibérément les institutions sociales et économiques. Pour Musk, il s’agit d’une lutte existentielle entre deux visions opposées du monde.
Alors que Soros reste silencieux face aux critiques, Musk continue d’utiliser Twitter et d’autres plateformes pour dénoncer ce qu’il perçoit comme une menace majeure. Pour Musk, cette opposition n’est pas seulement une querelle personnelle, mais un combat pour protéger l’innovation, la liberté d’expression et la stabilité des sociétés face à ce qu’il considère comme des efforts concertés pour les affaiblir.
Source : Elon Musk Rewind