Un scandale de grande ampleur secoue actuellement la sphère politique et médiatique américaine : l’affaire USAID. Ce qui semblait être un simple problème de gestion s’est transformé en une gigantesque controverse, impliquant des figures politiques majeures, des célébrités mondialement connues, et des milliards de dollars de fonds publics. Le tout a explosé au grand jour après qu’Elon Musk a publiquement dénoncé les pratiques douteuses de l’agence. L’affaire a pris une autre dimension quand le Secrétaire d’État Marco Rubio a ouvert une enquête interne, dont les conclusions ont récemment fuité. Les noms révélés sont si choquants que même Joe Rogan, connu pour ses prises de position franches, a décidé d’en parler publiquement.
Une enquête déclenchée par Elon Musk
Tout commence en février, lorsqu’Elon Musk, via son « Department of Government Efficiency », pointe du doigt les habitudes de dépenses de l’USAID, qualifiant l’agence de corrompue et inefficace. Son intervention fait boule de neige : Marco Rubio lance une enquête fédérale sur l’utilisation des fonds. Dès la première semaine, il annule des contrats à hauteur de plus de 10 milliards d’euros, soulevant des questions profondes : où est passé tout cet argent ? Pourquoi les pays censés être aidés par l’agence sont-ils dans la même misère malgré des budgets colossaux ? Et surtout, pourquoi retrouve-t-on toujours les mêmes figures politiques au cœur des projets les plus opaques ?
Après six semaines d’investigation, Marco Rubio conclut que plus de 80 % des programmes de l’USAID ne servaient pas les intérêts des États-Unis. « L’agence agit comme une œuvre caritative globale, complètement détachée de l’intérêt national, alors qu’il s’agit d’argent des contribuables », a-t-il déclaré.
Une liste confidentielle, aujourd’hui divulguée
Les fichiers étudiés par l’équipe de Rubio révèlent l’implication directe ou indirecte de plusieurs personnalités. Politiques influents, stars d’Hollywood, philanthropes milliardaires : tous ont été utilisés comme vitrines par l’USAID pour légitimer ses actions, souvent dans des pays où la confiance envers les États-Unis s’était effondrée. Ces figures permettaient à l’agence de continuer à signer des contrats sans rendre de comptes, alors que les projets n’avaient ni feuille de route claire, ni résultats mesurables.
Hillary Clinton : la reconstruction d’Haïti comme point de bascule
Durant son mandat de Secrétaire d’État entre 2009 et 2013, Hillary Clinton a supervisé de nombreux projets de l’USAID, notamment en Haïti après le séisme de 2010. Des milliards d’euros y ont été injectés, prétendument pour reconstruire le pays. Pourtant, la majorité des contrats ont été attribués à des entreprises étrangères proches des Clinton. Très peu d’infrastructures ont été réellement construites. Des écoles, des hôpitaux et des logements promis n’ont jamais vu le jour. Une part massive des fonds a été dilapidée en frais administratifs, en consultants et en déplacements.
Les rares projets réalisés l’ont été de manière incomplète. Pire encore, certains rapports suggèrent que l’USAID aurait suspendu l’aide à certains pays tant que ceux-ci n’adoptaient pas certaines politiques favorables aux intérêts américains. Clinton s’est défendue en affirmant avoir toujours œuvré pour les plus démunis. Mais de nombreux observateurs estiment que son administration a orchestré un système où l’aide publique servait avant tout des intérêts privés et politiques.
Bill Gates : santé mondiale ou profits pharmaceutiques ?
La Fondation Bill & Melinda Gates a longtemps été perçue comme un modèle de philanthropie. Mais les fichiers révélés montrent une autre réalité. L’USAID aurait canalisé des sommes colossales vers les programmes de la fondation, sans suivi clair de leur efficacité. Résultat : malgré plus d’une décennie d’interventions, les systèmes de santé dans des pays comme le Nigeria ou le Mozambique restent au point mort. Les traitements proposés sont coûteux, sans alternative abordable, et les gouvernements locaux se retrouvent contraints d’acheter à prix fort les solutions promues, sous peine de voir leurs infrastructures rester inopérantes.
Le secteur agricole n’est pas épargné. Les cultures génétiquement modifiées financées par l’USAID, censées nourrir la planète, ont au contraire ruiné les petits agriculteurs locaux. Les semences et produits nécessaires sont trop chers, et les grandes surfaces délaissent les produits locaux au profit des cultures OGM, augmentant encore la dépendance des pays aidés vis-à-vis des multinationales.
John Kerry et Leonardo DiCaprio : la façade verte
Entre 2013 et 2017, John Kerry, alors Secrétaire d’État, a mis l’accent sur la lutte contre le changement climatique. L’USAID a financé des projets de développement durable dans des pays comme le Kenya, Haïti ou encore le Brésil. Mais selon les documents divulgués, ces initiatives ont souvent échoué. Éoliennes installées dans des zones sans vent, panneaux solaires vite abandonnés, projets écologiques mal planifiés : l’impact réel a été quasi nul.
Pour protéger les forêts, une partie de l’aide aurait été donnée aux militaires locaux, censés défendre les terres. Mais ceux-ci auraient, selon les rapports, pris possession des terrains pour ensuite vendre les ressources naturelles. Des millions auraient ainsi été gaspillés pour des forêts qui n’étaient même pas menacées.
Leonardo DiCaprio, très engagé dans la cause environnementale, est cité dans le scandale. Son association, soutenue par John Kerry et financée par l’USAID, aurait collaboré avec des entreprises ayant un lourd passif écologique. Ces firmes auraient utilisé ces partenariats pour redorer leur image, tout en poursuivant des pratiques destructrices ailleurs.
Michelle Obama et Oprah Winfrey : l’échec éducatif
De 2009 à 2017, Michelle Obama a promu le programme « Let Girls Learn », destiné à favoriser l’éducation des jeunes filles dans les pays défavorisés. L’USAID en gérait les fonds. Pourtant, de nombreux établissements partenaires n’ont jamais reçu les ressources promises. D’autres ont été livrés à moitié, ou pas du tout. En 2017, Donald Trump met fin au programme, dénonçant un manque total de transparence.
Oprah Winfrey, elle aussi citée, est accusée d’avoir été utilisée comme « marque » par l’USAID pour légitimer des actions contestées en Afrique. Son « Leadership Academy for Girls » en Afrique du Sud, lancée en 2007, aurait été en réalité intégralement financée par l’agence. Des témoignages révèlent des conditions de vie très difficiles, du personnel abusif et des détournements massifs de ressources. Des accusations que l’animatrice a tenté de gérer en interne, trop tard selon certains. Son image aurait servi de paravent à une opération douteuse, dans un contexte où l’USAID était déjà perçue comme imposant ses valeurs à des peuples qui ne les partageaient pas.
Des précédents déjà accablants
Le scandale fait aussi ressurgir des affaires anciennes. Randall Tobias, responsable de l’USAID dans les années 2000, a démissionné en 2007 après avoir été mêlé à une affaire de mœurs. Alan Gross, consultant de l’agence, a été emprisonné à Cuba pendant 5 ans pour avoir introduit du matériel interdit sans autorisation officielle, dans le cadre d’une mission non coordonnée avec les autorités locales.
Des coupes massives dans les programmes
À ce jour, plus de 5000 contrats et subventions ont été annulés, pour un montant total dépassant les 40 milliards d’euros. Le département de Marco Rubio prévoit de réduire de 90 % les activités de l’USAID, tout en supprimant plusieurs centaines de postes dans ses services. Malgré tout, aucun des nouveaux noms cités n’a été poursuivi en justice, et tous bénéficient, à ce stade, de la présomption d’innocence.
Source : Rediscovery