Le texte sacré ancestral qui est au cœur de cette vidéo est présenté comme l’un des plus anciens de l’humanité, regroupant des enseignements philosophiques d’une sagesse incommensurable. Il promet d’offrir la clé de la libération spirituelle pour ceux qui aspirent à l’illumination. À travers l’étude de ce manuscrit, et si l’on parvient à en saisir toute la signification, il devient possible d’atteindre la liberté intérieure sans avoir besoin d’aucune autre source de savoir.
Les enseignements sacrés des Védas et de l’Upanishad
Il y a plus de 3000 ans, en Inde, les Védas — textes sacrés comparables à la Bible — ont révélé des secrets ancestraux sur la nature de l’existence. Parmi ces textes, le Mundaka Upanishad se distingue par ses mantras mystiques, autrefois réservés à une élite spirituelle. Ces enseignements, aujourd’hui accessibles, sont décryptés dans la vidéo, notamment sous la guidance du Swami Sarvapriyananda.
Le texte aborde les trois états de l’existence humaine que sont l’éveil, le rêve et le sommeil profond. Ces états sont vécus quotidiennement par tout être humain, mais ils ne constituent pas des expériences spirituelles en soi. Selon les Upanishads, chacun de ces états correspond à une version différente de la conscience : l’éveillé, le rêveur et le dormeur. Toutefois, ces trois expériences partagent une réalité commune : la pure conscience, appelée Turiya, qui est notre véritable nature.
La conscience pure au-delà des états
Dans cette philosophie, Turiya est la conscience qui transcende les états de veille, de rêve et de sommeil profond. C’est la seule réalité permanente, tandis que les autres états sont temporaires. Tout comme l’or qui compose différents ornements mais reste toujours de l’or, la conscience pure existe à travers ces états sans jamais être altérée par eux.
Cette pure conscience est décrite comme étant omniprésente, au-delà de toute souffrance. En effet, les maux que nous ressentons, qu’ils soient physiques ou émotionnels, appartiennent au corps et à l’esprit, mais la pure conscience reste détachée de ces afflictions. Un sage, ayant réalisé cette vérité, peut observer la douleur sans s’y identifier.
L’illusion de la réalité et la souffrance
L’une des idées fondamentales de l’Advaita Vedanta, exposée dans la vidéo, est que l’ignorance est à l’origine de toutes les erreurs de perception. Un exemple classique est celui de la corde perçue dans l’obscurité : ne sachant pas qu’il s’agit d’une corde, on peut la prendre pour un serpent ou autre chose, selon notre ignorance. De même, nous confondons la réalité ultime avec les illusions que nous percevons à travers nos sens.
La souffrance, selon cette philosophie, est directement liée à cette ignorance. Nous souffrons parce que nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont vraiment. Notre attachement au corps et à l’esprit, et notre incapacité à accepter la réalité, maintiennent cette souffrance.
La conscience dans le sommeil profond
Un débat intéressant est soulevé entre la philosophie indienne et les neurosciences modernes. Alors que les neuroscientifiques affirment que la conscience n’existe pas dans le sommeil profond, les textes sacrés indiens soutiennent que la conscience est toujours présente, mais qu’elle ne réfléchit rien dans cet état. Comme les phares d’une voiture qui éclairent dans le vide lorsque rien ne reflète leur lumière, la conscience illumine le sommeil profond sans qu’il n’y ait d’objet à illuminer.
La quête de la libération
La vidéo souligne que la véritable libération réside dans la réalisation que nous sommes cette conscience pure, et non le corps ou l’esprit. Cette connaissance directe est atteinte à travers un processus de réflexion et de méditation, où l’on doit passer de l’étude intellectuelle (Shravana), à la réflexion (Manana) et enfin à la méditation (Nididhyasana).
Ce processus permet de remplacer l’ignorance par la connaissance, conduisant à une vie libre de souffrance. En atteignant cet état de réalisation, les sages trouvent un sens profond d’unité avec le monde, ce qui leur permet de transcender les limitations ordinaires de l’existence humaine.