Le Vatican, au cœur de Rome, abrite l’un des plus vastes ensembles d’archives au monde, s’étendant sur plus de 80 kilomètres de rayonnages souterrains. Ces archives secrètes recèlent des documents couvrant plus de douze siècles d’histoire, offrant un regard unique sur les événements majeurs de l’Église et du monde. L’accès très limité et le mystère entourant ce lieu alimentent de nombreuses spéculations, allant jusqu’à évoquer la présence de connaissances cachées sur des phénomènes extraordinaires.
Les archives secrètes du Vatican : entre réalité et mystère
Les archives secrètes du Vatican existent indéniablement. Installées dans l’un des sites religieux et culturels les plus prestigieux du monde, elles comprennent 85 kilomètres de rayonnages et 35 000 volumes de catalogues. Certains documents remontent à plus de 1 200 ans.
Le terme « archives secrètes » intrigue, suscitant l’imagination autour de secrets inavoués ou de récits obscurs. L’accès, réservé à une poignée de chercheurs triés sur le volet, alimente ces fantasmes. Certains vont jusqu’à croire que des preuves d’extraterrestres y seraient cachées.
Cependant, le mot « secret » provient du latin secretum, signifiant « privé ». Ces archives ont essentiellement pour but de conserver les documents officiels, lettres et archives majeures de l’Église, sans volonté de dissimulation malveillante.
Des trésors historiques inestimables
Les archives abritent des textes parmi les plus anciens et précieux de l’histoire ecclésiastique, certains datant des années 700. Durant des siècles, même les savants religieux n’y avaient pas accès. En 1881, le pape Léon XIII ouvrit ces archives aux chercheurs, leur permettant de contribuer à l’étude de l’histoire de l’Église et du monde.
Documents marquants des archives
- La bulle d’excommunication de Martin Luther : Ce document officiel, signé par le pape Léon X sous le titre Decet Romanum Pontificem, marque l’excommunication de Martin Luther après la publication de ses 95 thèses. Cet événement a engendré la Réforme protestante, bouleversant durablement le christianisme.
- Le parchemin de Chinon : Ce vaste parchemin, retrouvé en 2001 après avoir été égaré pendant des siècles, relate le procès des Templiers. Lorsqu’il fut rendu public en 2007, il révéla qu’en 1308, le pape Clément V avait en réalité innocenté les Templiers de l’accusation d’hérésie, contribuant à réhabiliter leur réputation.
Les archives secrètes sont conservées dans des locaux sophistiqués près de la bibliothèque du Vatican, comprenant des rayonnages classiques, des salles de lecture et un bunker ignifugé pour protéger les documents les plus fragiles. Une école permet au clergé d’étudier l’histoire, et le site abrite également des œuvres d’art sacrées.
Ouverture progressive au public
L’accès demeure réservé aux chercheurs soigneusement sélectionnés, mais le Vatican s’est quelque peu ouvert ces dernières années. En 2010, des journalistes ont pu visiter les archives, stimulés par l’engouement autour du roman Anges et démons de Dan Brown. En 2012, une exposition publique a été organisée pour le 400e anniversaire des archives, présentant certains de ses plus prestigieux documents.
En 2019, le pape François a annoncé l’ouverture prochaine des archives relatives au pontificat de Pie XII. À cette occasion, il a déclaré : « L’Église n’a pas peur de l’histoire. »
Genrikh Ludvig : un érudit face aux mystères du Vatican
Parmi ceux qui se sont intéressés de près aux mystères du Vatican figure Genrikh Mavrikiyevich Ludvig, un érudit russe du XXe siècle. Polyglotte, passionné d’architecture, d’ingénierie et d’histoire ancienne, Ludvig fut parfois comparé à Léonard de Vinci.
Selon certains récits, Ludvig aurait eu accès dans les années 1920 à des documents secrets du Vatican, habituellement inaccessibles au public pendant 75 ans. Il aurait découvert des textes énigmatiques sur des codes anciens, l’alchimie, et même des récits d’OVNI et d’extraterrestres ayant visité la Terre dans la plus haute antiquité.
D’après Ludvig, certains de ces documents évoquaient l’aide d’êtres venus d’ailleurs à des civilisations comme les Égyptiens, les Mayas ou les Mésopotamiens. Il interprétait certains symboles mayas comme des représentations de vaisseaux spatiaux et d’astronautes, et pensait avoir relevé des indices d’utilisation d’armes nucléaires antiques, tels que des murs fondus à Babylone.
Ludvig nourrissait également une fascination pour les Sumériens, estimant que leur progrès technique soudain vers 4000 avant J.-C. — invention de la roue, développement de l’écriture, maîtrise de l’irrigation — pouvait s’expliquer par des influences extérieures. Il avançait que les pyramides d’Égypte n’étaient pas de simples sépultures, mais servaient de moyens de communication spirituelle ou cosmique. Il voyait dans les anges chrétiens l’héritage d’une culture étrusque antérieure.
Durant la Seconde Guerre mondiale, alors détenu dans un camp soviétique, Ludvig réalisa 17 inventions militaires. Sa réputation perdure aujourd’hui chez les amateurs d’ufologie et de théories sur les anciens astronautes.
Les archives du Vatican et les extraterrestres : entre rumeur et spéculation
En 2016, des courriels divulgués issus de la campagne d’Hillary Clinton ont montré que son conseiller John Podesta avait reçu des messages concernant les ovnis et la vie extraterrestre. L’un d’eux, envoyé par l’astronaute Edgar Mitchell, affirmait que le Vatican possédait des connaissances sur l’existence d’une vie extraterrestre et insistait sur l’importance de préserver la paix dans l’espace.
Malgré ces affirmations intrigantes, il n’existe que peu de preuves tangibles sur l’accès de Ludvig aux documents secrets du Vatican ou sur la véracité de ses découvertes.
L’implication du Vatican dans l’étude de la vie extraterrestre
Daniel Sheehan, ancien conseiller juridique des jésuites américains, a partagé dans une interview des échanges avec les responsables des archives du Vatican sur la question des intelligences extraterrestres. Il a évoqué sa participation à des initiatives visant à réfléchir aux implications théologiques et philosophiques d’une découverte de vie extraterrestre.
Sheehan a eu accès à des dossiers confidentiels du Projet Blue Book, où il aurait vu des photographies de débris d’OVNI et des preuves matérielles de véhicules pilotés par des non-humains. Il proposa la création d’un groupe de travail interconfessionnel regroupant 54 religions pour aborder cette question, mais le consensus n’était pas au rendez-vous à l’époque.
Actuellement, Sheehan œuvre, via son New Paradigm Institute, à organiser une conférence mondiale rassemblant les chefs religieux afin de discuter des récentes découvertes concernant un vaisseau spatial extraterrestre.
« Le gouvernement américain est en possession de preuves biologiques et a même arrêté un extraterrestre vivant. Il garde cela secret, interroge cet être et déforme les informations afin de justifier les dépenses massives consacrées au développement d’armes sous le prétexte d’une menace perçue. » – Daniel Sheehan
Sheehan rappelle que le Vatican a officiellement reconnu la possibilité d’une vie extraterrestre. Une déclaration du 10 novembre 2009, validée par le pape Benoît XVI et signée par le père Jose Gabriel Alfuz, alors directeur de l’Observatoire pontifical, soulignait l’importance de débattre des implications philosophiques et théologiques d’une découverte imminente de vie sur d’autres planètes, compte tenu de la multiplication des exoplanètes recensées.
Sources:
www.etresouverain.com
howandwhys.com
www.history.com
openminds.tv