Et si tout ce que nous pensions savoir sur le temps, la matière et l’évolution n’était qu’une illusion ? Philippe Guillemant, ingénieur physicien au CNRS et spécialiste de l’intelligence artificielle, propose une vision vertigineuse de la réalité. Loin des dogmes matérialistes classiques, il invite à repenser l’univers non pas comme une mécanique froide et déterminée, mais comme un vaste champ d’informations et de conscience dans lequel le futur influence le présent.
Ses travaux, à la croisée de la physique théorique et de la spiritualité, remettent en cause nos certitudes les plus ancrées. Du mythe du Big Bang à l’illusion de l’écoulement du temps, plongeons dans une exploration fascinante qui pourrait bien changer notre manière d’appréhender l’existence.
L’effondrement du matérialisme et l’illusion du temps
Depuis plusieurs siècles, la science s’est construite sur le mécanicisme, une vision selon laquelle tout serait machine et matière. Selon Philippe Guillemant, cette approche confond l’apparence et le réel. Si la matière, l’espace et le temps constituent notre réalité perceptible, ils ne forment pas le « réel » fondamental. La physique moderne, en crise depuis des décennies, commence à admettre que nous nous sommes trompés en pensant que la conscience émergeait de la matière.
L’un des points les plus troublants de cette nouvelle physique concerne la nature du temps. Contrairement à notre ressenti quotidien, le temps linéaire n’existe pas. Selon la théorie de la relativité, il est impossible de définir un « présent » universel qui séparerait le passé (ce qui est fait) du futur (ce qui est à faire).
La séparation entre le passé et le futur, ça n’existe pas. Notre réalité pourrait très bien se créer à partir du futur, et non pas à partir du passé.
Selon lui, le futur est déjà réalisé, tout comme le passé est encore présent. Notre conscience ne fait que parcourir une ligne de temps, un peu comme une tête de lecture sur un disque vinyle. Cependant, ce déterminisme n’est pas absolu : si le futur existe déjà, il n’est pas figé pour autant.
Le multivers et la métaphore du GPS
Comment concilier un futur déjà écrit avec le libre arbitre ? Selon l’ingénieur, nous ne vivons pas dans un univers unique, mais dans un multivers de possibilités. Pour visualiser ce concept complexe, il utilise la métaphore du GPS.
Imaginez que vous traversiez la France. La carte routière (l’espace-temps) contient toutes les routes possibles (les futurs potentiels). Une fois votre destination entrée, le GPS calcule un trajet précis (votre futur déterminé). Tant que vous suivez les instructions, vous évoluez dans un tunnel invisible qui guide vos pas. C’est le déterminisme. Cependant, deux cas de figure permettent de changer de futur :
- la déviation : vous choisissez délibérément de ne pas suivre la route prévue ; Le GPS (l’univers) recalcule alors un nouvel itinéraire menant à la même destination.
- Le changement de destination, en revanche, est un processus beaucoup plus profond, souvent lié à une transformation intérieure, qui modifie radicalement la ligne de temps sur laquelle vous évoluez.
Ainsi, le futur peut changer. Cette carte est flexible, comme un tunnel flottant sur un océan d’énergie. Nos intentions et nos vibrations peuvent modifier la forme de ce tunnel.
La conscience : Première et fondamentale
Le grand renversement de paradigme proposé par Philippe Guillemant concerne la place accordée à la conscience. Selon la science dominante actuelle, la conscience serait un produit du cerveau, une sécrétion biologique. Selon Guillemant, c’est l’inverse : la conscience est première et la matière en est la cristallisation.
La conscience serait liée à la structure du vide, cet océan d’énergie infinitésimale qui compose l’essentiel de l’univers. Le cerveau ne produit pas la conscience ; il agit plutôt comme un filtre ou une interface permettant à la conscience de s’exprimer dans cette réalité temporelle.
Cette vision bouleverse notre compréhension de la santé. Si la conscience maintient le corps en vie, alors nos croyances et notre état vibratoire ont un impact direct sur notre biologie. L’effet placebo ou les guérisons inexpliquées survenant après des expériences de mort imminente (EMI) ne sont donc plus considérés comme des anomalies, mais comme des preuves de la puissance de la conscience sur la matière.
L’évolution et la fin du hasard
Si le futur influence le présent (rétrocausalité), alors le hasard tel que nous le concevons n’existe pas. Le hasard n’est en réalité que le nom que nous donnons à notre ignorance des causes, qu’elles proviennent du passé (trop complexes à analyser) ou du futur (invisibles pour nous).
Cette théorie porte un coup dur à la théorie de l’évolution néodarwinienne, qui repose sur la sélection naturelle et le hasard des mutations génétiques. Selon Philippe Guillemant, si la sélection naturelle joue un rôle, l’idée que les mutations soient purement aléatoires est fausse. Les mutations seraient guidées par une intention, une information provenant du futur, afin de permettre à la vie de s’adapter et de complexifier sa conscience.
Le Pic de l’Esprit : Se déconditionner pour trouver sa voie
Dans sa dernière bande dessinée, Le Pic de l’Esprit, le physicien vulgarise ces concepts pour montrer comment ils peuvent transformer notre vie quotidienne. Son objectif est d’atteindre une forme d’éveil non pas par une accumulation de savoir intellectuel, mais par un véritable déconditionnement.
Pour construire notre avenir, nous devons apprendre à écouter notre « être intérieur » plutôt que notre ego ou notre mental, conditionné par la peur et le matérialisme. Le signal que nous sommes sur la bonne voie ? La joie.
Contrairement au plaisir, souvent lié à des satisfactions matérielles ou égotiques, la joie est une vibration qui transcende le cerveau. Elle indique une connexion avec notre être profond et prouve que le futur vers lequel nous nous dirigeons est en accord avec notre essence.
Les pièges du « New Age » et de l’ego spirituel
Philippe Guillemant met toutefois en garde contre une interprétation simpliste, souvent véhiculée par le « New Age », selon laquelle il suffirait de « penser positif » pour créer sa réalité. On ne crée pas ce qui n’existe pas ; on sélectionne une branche de la réalité existante dans le multivers.
De plus, la quête spirituelle peut elle-même devenir un piège si elle est récupérée par le mental. C’est ce qu’il appelle l’ego spirituel : on pense avoir compris, on simule le bonheur, on cherche des recettes miracles, mais on reste fondamentalement conditionné. Le véritable chemin demande du temps, de la maturation, et souvent de traverser des épreuves initiatiques pour parvenir à un véritable lâcher prise.
Vers un optimisme lucide
Malgré les crises actuelles, Philippe Guillemant reste profondément optimiste. Selon lui, les turbulences mondiales marquent l’effondrement nécessaire d’un ancien monde basé sur le contrôle et le matérialisme. Selon lui, les tentatives de mise en place d’une société de surveillance pyramidale sont vouées à l’échec face à l’émergence d’un monde multipolaire et à l’éveil des consciences.
Nous ne sommes pas des machines biologiques. Nous sommes des êtres de conscience reliés à un vaste champ d’information. Comprendre cela n’est pas seulement de la physique théorique, c’est une clé de libération. En comprenant que nous sommes responsables de notre vibration, et donc de la réalité que nous sélectionnons, nous retrouvons notre souveraineté.
Source : Biomécanique































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