Dans cet entretien fleuve et sans concession accordé à Éric Morillot pour l’émission Les Incorrectibles, Idriss Aberkane dresse un portrait sombre mais lucide de la situation géopolitique et sociale actuelle. De la violence d’État en France aux bouleversements dramatiques aux États-Unis, en passant par la crise de confiance envers les médias traditionnels, l’essayiste et conférencier livre une analyse percutante où il revendique la victoire intellectuelle de ceux que l’on qualifiait hier de « complotistes ».
La revanche des « complotistes »
Pour Idriss Aberkane, le terme « complotiste » est devenu une véritable légion d’honneur, un titre de gloire décerné à ceux qui ont eu le courage de chercher la vérité contre la doxa officielle. Il souligne que sur de nombreux dossiers majeurs, ceux qui ont été vilipendés et censurés ont fini par avoir raison face à l’histoire.
« Aujourd’hui, les complotistes ont eu raison sur toute la ligne. On a traité Seymour Hersh de complotiste alors qu’il avait raison sur le Nord Stream. On a traité les gens qui enquêtaient sur l’ordinateur de Hunter Biden de complotistes, alors que c’était vrai. »
L’essayiste rappelle également les accusations de nazisme en Ukraine, longtemps niées par les médias mainstream, ou encore la question des effets secondaires liés aux injections Pfizer. Selon lui, refuser l’étiquette de complotiste aujourd’hui revient souvent à manquer de courage ou à refuser de voir une réalité dérangeante, celle d’une manipulation médiatique et politique massive.
L’assassinat de Charlie Kirk et le spectre de la guerre civile
L’entretien, daté d’octobre 2025, aborde un événement tragique qui a secoué l’Amérique : l’assassinat de Charlie Kirk. Idriss Aberkane rejette fermement la thèse officielle du « loup solitaire ». Pour lui, l’exécution du célèbre conservateur américain présente toutes les caractéristiques d’une opération professionnelle coordonnée : discipline de tir parfaite, diversion, et exfiltration réussie avant une reddition illogique.
Il compare cet événement à l’assassinat de JFK, qualifiant le tireur présumé de « patsy » (bouc émissaire). Aberkane met en garde contre les conséquences de cet acte, estimant que les commanditaires n’ont pas anticipé le « karma » et les répercussions contraires à leurs objectifs. Il salue la retenue des conservateurs américains qui, bien que surarmés, n’ont pas cédé à la violence aveugle, contrairement aux provocations de certains groupes dits « antifas », qu’il lie aux financements de George Soros.
Macron et la violence de « l’extrême-centre »
Sur le plan national, Idriss Aberkane se montre impitoyable envers la gouvernance d’Emmanuel Macron. Il théorise la notion d’extrême-centre, qu’il juge être la véritable source de la violence politique en France aujourd’hui. Il rappelle la répression féroce des Gilets Jaunes, soulignant qu’aucun gouvernement précédent, même sous des figures réputées dures comme Charles Pasqua, n’avait autant mutilé sa propre population.
Cette violence d’État s’accompagne, selon lui, d’une justice à deux vitesses. Il dénonce la rapidité des procédures lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de l’exécutif ou de ses proches (comme dans le cas de Brigitte Macron ou de Thomas Jolly), comparée à la lenteur, voire l’indifférence, face aux souffrances des citoyens ordinaires ou des victimes d’effets secondaires médicaux.
Gaza et Ukraine : briser le narratif médiatique
Interrogé sur les conflits internationaux, Aberkane refuse de choisir un camp par automatisme et préfère s’en tenir aux faits, quitte à choquer.
- Sur Gaza : Il n’hésite pas à parler de génocide, s’appuyant sur la puissance de feu déversée sur l’enclave (l’équivalent de sept bombes d’Hiroshima) et citant des experts juridiques et des rescapés de la Shoah critiques envers la politique de Netanyahou.
- Sur l’Ukraine : Il dénonce le cynisme de certains intellectuels comme Bernard-Henri Lévy qui ferment les yeux sur la glorification de figures comme Stepan Bandera. Ayant vécu en Ukraine, Aberkane affirme connaître la réalité du terrain bien mieux que les « généraux de plateau ».
L’affaire Brigitte Macron et la quête de vérité
L’entretien aborde le sujet sensible des rumeurs concernant Brigitte Macron. Loin de balayer le sujet, Idriss Aberkane soutient la démarche de Candace Owens et des journalistes indépendants comme Xavier Poussard. Il considère que des éléments factuels troublants existent, notamment concernant des interventions médicales passées à l’hôpital américain de Neuilly, et que le public a le droit de savoir.
Il critique l’opacité et le « nettoyage » médiatique autour de cette affaire, faisant un parallèle avec ses propres expériences de censure en Suisse concernant l’affaire des pédophiles de la RTS. Pour lui, la réaction judiciaire rapide de la Première Dame est légitime, mais elle doit s’accompagner d’une transparence totale, y compris sur le financement des frais de justice aux États-Unis.
Médias : la fin d’un monde et l’émergence du journalisme citoyen
Une grande partie de l’échange est consacrée à la critique systémique des médias français. Aberkane fustige l’entre-soi parisien, le manque de culture et l’idéologie dominante qui règne sur les plateaux de télévision. Il cite l’exemple de Patrick Cohen et de l’émission C à vous, accusés de partialité et de manipulation, notamment dans leur traitement de Rachida Dati.
Face à ce qu’il qualifie de « journalisme de préfecture », il oppose le journalisme citoyen. Il affirme que l’avenir de l’information réside dans les médias indépendants et les plateformes libres, citant le succès de figures comme Tucker Carlson ou Joe Rogan aux États-Unis, qui surpassent désormais les chaînes traditionnelles en audience et en influence.
Avenir politique : l’union des souverainistes ?
En fin d’émission, la question de l’engagement politique d’Idriss Aberkane est posée. S’il ne ferme pas totalement la porte à une implication future, il analyse l’échec actuel du camp souverainiste par le prisme de la théorie des jeux. Il décrit la situation comme un « dilemme du prisonnier » où les différents chefs de file (Asselineau, Philippot, Dupont-Aignan, etc.) ont individuellement intérêt à ne pas coopérer, conduisant à un échec collectif.
Il appelle de ses vœux une stratégie mathématique et rationnelle pour briser cette impasse, se déclarant prêt à soutenir une union sacrée pour le Frexit et la restauration de la souveraineté française, à condition qu’elle dépasse les égos pour viser l’efficacité électorale.
Source : LES INCORRECTIBLES































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