Le Project Blue Beam est une théorie controversée proposée par Serge Monast, un journaliste québécois, dans les années 1990. Selon lui, des élites puissantes utilisent la NASA et les Nations Unies pour orchestrer un plan global visant à instaurer un gouvernement mondial et une nouvelle religion universelle. Ce plan repose sur des manipulations technologiques, incluant des hologrammes et le contrôle mental, afin de tromper l’humanité et la soumettre à une nouvelle forme d’autorité globale. Cet article explore les quatre étapes de cette théorie, ainsi que les enjeux qu’elle soulève.
Serge Monast : un journaliste en quête de vérité
Serge Monast, au début des années 1990, s’intéressait surtout à la politique et aux transformations de la société. Cependant, il avait le sentiment qu’un changement plus vaste et plus inquiétant se produisait à l’échelle mondiale. Monast commença à enquêter sur des informations qu’il percevait comme des signes d’une conspiration à grande échelle. Il identifia ce qu’il appelait les « Maîtres de l’ombre », un groupe de puissants individus opérant en coulisse, ayant pour objectif de contrôler la société mondiale.
En 1994, Monast publia son livre sur le Project Blue Beam. Dans cet ouvrage, il expliquait comment ces élites utiliseraient des technologies sophistiquées pour manipuler les perceptions de la population mondiale et établir un nouvel ordre mondial. Après la publication de ce livre, Monast prétendit avoir été suivi, harcelé et espionné. Ses enfants furent retirés de sa garde par le gouvernement canadien sous prétexte qu’ils étaient scolarisés à domicile. Quelques mois plus tard, en 1996, Monast décéda d’une crise cardiaque à l’âge de 51 ans, ce qui renforça les théories entourant son travail.
Les quatre étapes du Project Blue Beam
Étape 1 : Discréditer les religions grâce à des découvertes archéologiques orchestrées
La première étape du plan consiste à discréditer toutes les religions existantes. Selon Serge Monast, cela se ferait à travers des tremblements de terre artificiels, provoqués pour découvrir des artefacts archéologiques qui déstabiliseraient les croyances actuelles. L’objectif serait de semer le doute et la confusion parmi les fidèles en leur présentant des preuves scientifiques qui contredisent les récits religieux.
Par exemple, Monast suggère qu’un tremblement de terre pourrait révéler des preuves remettant en question l’existence de Jésus ou démontrant que l’humanité a été génétiquement modifiée par une race extraterrestre il y a des millions d’années. Une telle découverte bouleverserait les croyances traditionnelles et affaiblirait les grandes religions mondiales. Les populations seraient alors plus vulnérables à l’idée d’accepter une nouvelle forme de spiritualité unifiée.
Monast évoque des exemples historiques comme la découverte des Manuscrits de la mer Morte en 1947. Bien que ces textes n’aient pas détruit les religions, ils ont soulevé de nouvelles questions et ouvert des débats sur les écrits sacrés. Le Project Blue Beam vise à provoquer un bouleversement similaire, mais à une échelle beaucoup plus vaste, en utilisant des découvertes orchestrées.
Étape 2 : L’apparition d’un nouveau dieu grâce à des hologrammes
La deuxième étape du projet consiste à utiliser des hologrammes pour créer l’illusion de la présence divine. Monast affirme que la NASA, en collaboration avec d’autres agences, a développé une technologie capable de projeter des images 3D réalistes directement dans le ciel. Cette technologie serait utilisée pour projeter des images des dieux les plus vénérés dans chaque région du monde : Jésus pour les chrétiens, Mahomet pour les musulmans, Bouddha pour les bouddhistes, etc.
Chaque divinité apparaîtrait dans le ciel, parlant dans la langue locale, pour annoncer que les croyances traditionnelles ont été mal interprétées. Ensuite, ces dieux fusionneraient en une seule figure universelle, qui serait présentée comme le « nouveau messie » ou l’incarnation d’une nouvelle religion mondiale. Monast voit cette nouvelle figure comme une entité anti-religieuse, l’Antéchrist, destinée à remplacer toutes les anciennes croyances et à unir l’humanité sous une seule foi, celle du Nouvel Ordre Mondial.
Étape 3 : Contrôle mental via des ondes électromagnétiques
Pour ceux qui ne seraient pas convaincus par les projections holographiques, le Project Blue Beam prévoit une troisième étape impliquant le contrôle mental. Monast affirme que des ondes électromagnétiques (ELF, VLF, etc.) seraient utilisées pour manipuler les esprits des individus à grande échelle. Grâce à cette technologie, les gens pourraient entendre la voix du nouveau dieu directement dans leur esprit, sans passer par leurs oreilles.
Ces ondes seraient capables de générer des émotions, d’influencer les pensées et même de modifier les croyances des individus. Selon Monast, cette technologie pourrait déjà être testée par des agences militaires et de renseignement, et aurait été utilisée lors de la guerre du Vietnam pour affecter le moral des ennemis. L’objectif est de convaincre chaque individu que leur propre dieu leur parle directement, renforçant ainsi l’acceptation de la nouvelle religion mondiale.
Étape 4 : Une invasion extraterrestre simulée
La dernière étape du Project Blue Beam est la plus dramatique. Monast affirme qu’une fausse invasion extraterrestre serait simulée à l’échelle mondiale, en utilisant des projections holographiques et des engins militaires déguisés en ovnis. Cette invasion provoquerait une panique généralisée, forçant les gouvernements à demander des pouvoirs d’urgence pour défendre l’humanité contre cette menace extraterrestre.
Monast soutient que cette attaque serait entièrement orchestrée par les élites, avec l’intention de pousser les nations à utiliser des armes nucléaires pour répondre à la menace. Une fois la supercherie dévoilée, les Nations Unies demanderaient le désarmement mondial, consolidant ainsi le pouvoir central. Cette étape permettrait de finaliser l’instauration d’un gouvernement unique, sous prétexte de protéger la population d’un danger fictif.
Les technologies derrière le Project Blue Beam
Serge Monast base sa théorie sur plusieurs technologies futuristes, certaines existantes, d’autres supposées être en développement secret. Par exemple, la possibilité de provoquer des tremblements de terre n’est pas pure fiction. L’exploitation par fracturation hydraulique a prouvé qu’il est possible de déclencher des secousses sismiques, bien que cette technologie soit difficile à utiliser de manière discrète à l’échelle globale.
Concernant les hologrammes, bien que la technologie d’affichage 3D existe, les capacités actuelles ne permettent pas encore de créer des projections réalistes et visibles à l’échelle planétaire. Quant au contrôle mental par ondes électromagnétiques, il est avéré que des recherches ont été menées par des agences comme la CIA, mais il n’existe aucune preuve publique de la possibilité de contrôler entièrement les pensées humaines à ce niveau.
Critiques et scepticisme autour du Project Blue Beam
La théorie de Monast a attiré de nombreux partisans, mais elle a aussi été critiquée pour son caractère spéculatif. Certains sceptiques pointent du doigt l’absence de preuves concrètes concernant la faisabilité des technologies décrites. De plus, plusieurs éléments de la théorie semblent inspirés de la science-fiction, notamment de l’univers de Star Trek. Monast aurait été influencé par une histoire similaire appelée The God Thing, qui dépeignait une entité extraterrestre se faisant passer pour un dieu à l’aide de technologies avancées.
Cependant, certains aspects de sa théorie, comme la manipulation des masses à travers les médias ou l’érosion des institutions traditionnelles (famille, religion, patriotisme), résonnent dans les préoccupations modernes. La montée du globalisme, les technologies de surveillance de plus en plus sophistiquées et la centralisation du pouvoir mondial sont des réalités que beaucoup associent à une perte de liberté individuelle.
Un avertissement ou une pure fiction ?
Le Project Blue Beam de Serge Monast reste une théorie controversée et largement rejetée par les autorités officielles. Toutefois, les thèmes qu’il aborde, notamment la manipulation psychologique et technologique des populations, soulèvent des questions pertinentes sur les dérives possibles dans l’usage des nouvelles technologies. Que cette théorie soit un avertissement visionnaire ou une pure fiction inspirée de la science-fiction, elle encourage à la vigilance face aux manipulations de masse et aux dangers potentiels d’un contrôle centralisé de la société.
Source : The Why Files