Les vieux bus scolaires sont moins chers et plus résistants que la plupart des serres, et surtout, vous pouvez les déplacer !
Convertir des anciens bus scolaires en véhicules de loisirs et en petites maisons est devenu de plus en plus populaire ces dernières années, mais une femme de l’Alberta, au Canada, leur a trouvé une autre utilisation.
Les serres sont un excellent moyen de prolonger la saison de croissance et de protéger les cultures des conditions climatiques difficiles dans les régions froides, mais elles peuvent être très coûteuses, selon le type de matériau utilisé. Le plastique souple en polyéthylène est relativement abordable, mais il n’est pas très résistant aux vents forts et doit être remplacé tous les deux ans. Avec leur cadre et leur revêtement en acier, les bus scolaires sont connus pour leur quasi-indestructibilité et peuvent être achetés à très bas prix.
Doni Rae Franklin et sa famille ont converti deux d’entre eux en machines à produire de la nourriture solides comme le roc pour une fraction du coût d’une serre en verre ou en plastique dur (polycarbonate). Ils ont arraché tous les sièges et coupé le toit à partir du haut des fenêtres, le remplaçant par du polyéthylène (au moins, ils n’auront plus qu’à remplacer le toit à partir de maintenant).
Ils ont recyclé le toit en tôle en jardinières, qui devraient mieux résister à la pourriture que le bois.
Et, autre bonus, lorsque le temps est plus chaud, ils peuvent facilement ouvrir les fenêtres pour refroidir l’intérieur !
Le plus grand des deux bus est immobile car le groupe motopropulseur a été retiré pour un autre projet, mais le petit bus roule toujours, ce qui permet à Doni Rae d’amener ses produits au marché et d’offrir un tout nouveau niveau de fraîcheur !
Le plus petit bus n’a que des lucarnes installées, plutôt que tout le toit de retiré, ce qui lui permet de planter des cultures qui ont moins besoin de lumière :
« En me lançant de plus en plus dans le jardinage commercial, je me suis rendu compte que ces serres sont le meilleur moyen d’obtenir une récolte fiable, en évitant que des phénomènes comme le gel et la grêle ne fassent des ravages », explique Franklin à FarmShow.com. Son premier message sur Facebook à propos du bus a été diffusé en 2016 et fait à nouveau le tour de la planète alors que de plus en plus de gens sont intéressés par cultiver leur propre nourriture.