« C’est tellement unique, tellement différent. C’est inoubliable ».
On pense que les oiseaux blancs se comptent sur les doigts d’une seule main localement, nés d’une seule paire de corbeaux communs noirs atteints d’un rare défaut génétique. Ils sont considérés comme leucistiques, avec une pigmentation réduite, plutôt qu’albinos, car ils ont une certaine couleur dans les yeux.
Les corbeaux communs sont monogames et peuvent vivre plus de 30 ans, mais la directrice adjointe du North Island Wildlife Recovery Centre au Canada, Julie Mackey, a déclaré que les oiseaux blancs ont tendance à vivre moins longtemps ou à se reproduire moins bien que leurs cousins noirs.
Elle a ajouté qu’il y a quelques minuscules populations dispersées dans le centre de l’île qui pourraient toutes être apparentées, avec des observations à Port Alberni, Comox et Tofino. Les observations ailleurs dans le monde sont extrêmement rares.
Les oiseaux locaux ont fait l’objet de plusieurs livres et de reportages dans les journaux et les magazines canadiens.
Il existe de nombreuses légendes sur le corbeau blanc, en particulier chez les Premières nations, qui vont du fait qu’il apporte la lumière, qu’il est un escroc, qu’il prédit la fin du monde.