Interagir avec les forces de l’ordre n’est probablement pas une situation que quiconque souhaite vraiment expérimenter. Cependant, cela vous arrivera à un moment ou à un autre, même si vous n’avez enfreint aucune loi. Dans cet article, nous vous parlerons des astuces utilisées par les policiers pour augmenter leurs chances de vous accuser de quelque chose, ainsi que des astuces que vous pouvez utiliser pour vous sortir du pétrin.
Les demandes ne sont pas des ordres
Contrairement à la croyance populaire, une demande faite par un policier n’est pas la même chose qu’un ordre. Par exemple, il n’est pas nécessaire de baisser entièrement votre vitre à moins que cela ne soit spécifiquement ordonné. Vous pouvez également filmer les policiers pendant qu’ils sont en service, ce qui pourrait empêcher toute sorte de subterfuge juridique puisque vous auriez la preuve en main. De plus, vous n’êtes pas obligé de consentir à une fouille à moins que le policier n’ait un mandat. Vous avez pleinement le droit de demander : « Suis-je détenu ou suis-je libre de partir ? »
Les policiers recherchent des informations de manière décontractée
Lorsque vous êtes arrêté, l’agent demande votre permis de conduire et l’enregistrement du véhicule. Vous devriez supposer que tout ce qui se passe ensuite est une tentative de recueillir des informations sous couvert d’une conversation décontractée, afin que vous ne soyez pas sur vos gardes. Tout ce que vous dites pourrait potentiellement vous incriminer et être utilisé contre vous devant un tribunal, même si cela semble être une conversation normale. Vous ne devriez dire aux agents que ce qu’ils demandent de savoir, avec des réponses aussi courtes que possible. Cela ne signifie pas que vous devez être impoli, seulement que vous devez répondre aux questions concernant l’infraction elle-même et rien d’autre.
Les policiers peuvent légalement vous mentir
Imaginez qu’un agent vous dise qu’il possède vos empreintes digitales ou votre ADN, prouvant que vous êtes responsable du crime en question. Ne les croyez pas nécessairement. Les policiers peuvent légalement vous mentir. Les laboratoires médico-légaux sont souvent encombrés, donc si vous avez été arrêté pour un crime récent, il est peu probable que la police dispose de vos empreintes digitales ou ADN au moment de votre interrogatoire.
Les policiers peuvent utiliser des tests factices
Non seulement les policiers peuvent vous mentir légalement, mais ils peuvent aussi utiliser des tests factices pour tenter de vous tromper. Dans l’affaire People v. Mays en 2009, les policiers ont connecté leur suspect à un détecteur de mensonge factice et lui ont montré un graphique truqué prouvant qu’il mentait. Le suspect a ensuite avoué avoir été sur les lieux du crime, et la cour a jugé cela admissible. Ainsi, les policiers peuvent également utiliser d’autres méthodes, comme le lavage des mains du suspect avant d’appliquer un kit de test de cocaïne pour prétendre que le changement de couleur prouve qu’il a récemment tiré avec une arme.
La police confisque des biens pour se financer
La saisie civile est un processus par lequel la police peut prendre de l’argent, des voitures et même des maisons qu’elle soupçonne d’être impliquées dans des activités criminelles. Contrairement à la confiscation criminelle, le propriétaire de ces biens n’a pas besoin d’être condamné ou même accusé d’un crime pour perdre définitivement sa propriété. Vous devez alors engager un avocat et prouver que vos biens n’étaient pas réellement impliqués dans une activité criminelle, sinon la police peut simplement les garder pour elle-même.
Évidemment, vous pouvez voir comment ce système encourage la saisie civile, car tout le monde aime l’argent. Dans ce genre de cas, il n’est pas rare que les procureurs vous disent que votre cas n’est pas assez compliqué pour justifier l’embauche d’un avocat. Sachez que ça l’est, et que vous devez être sur vos gardes si vous ne voulez pas que vos biens deviennent une part du budget de la police pour l’année suivante.
Des plaintes contre les policiers peuvent être détruites
Malheureusement, la culture au sein des forces de l’ordre tend à protéger ses membres, même si cela nuit à la protection du public. En 2016, des hackers ont découvert que certaines plaintes contre les agents restaient confidentielles et n’affectaient pas leur carrière ou leur réputation. Dans certains cas, les plaintes sont purement et simplement détruites après un certain temps. Il devient donc difficile pour les plaintes de réellement impacter les agents récalcitrants, qui peuvent parfois rester en service bien plus longtemps que souhaité.
Rester calme et posé
Neil Franklin, un ancien agent de police avec 33 ans d’expérience, conseille aux citoyens de comprendre leurs droits constitutionnels et de prendre des décisions réfléchies lorsqu’ils interagissent avec la police. Son conseil principal est de rester aussi calme que possible. Avoir une attitude négative rend la situation plus susceptible de mal tourner. Il recommande également de ne jamais toucher un agent, même de manière amicale ou humoristique.
Chaines à neige faites maison avec des colliers de serrage
Conduire dans des conditions enneigées peut être assez difficile. Selon votre région, ne pas avoir l’équipement adéquat pour vos pneus pourrait vous valoir une amende ou, pire, un accident. Cependant, une méthode innovante pour remplacer les chaînes à neige consiste à utiliser des colliers de serrage antidérapants, qui sont bien moins coûteux et tout aussi efficaces. Vérifiez cependant la législation locale pour voir si cette alternative est légale dans votre secteur.
Obéir à la loi
En fin de compte, la meilleure façon d’éviter les problèmes avec les forces de l’ordre est simplement de ne pas enfreindre la loi. Cependant, même si vous ne commettez pas de crimes, vous pourriez quand même avoir des ennuis. Certains policiers ressentent une pression pour atteindre un certain nombre de contraventions, particulièrement en fin de mois, bien que cela soit officiellement illégal. Connaître vos droits et ne pas commettre de crimes sont des aspects importants pour rester un citoyen libre.