Dans cette discussion entre l’avocat David Guyon et Florian Philippot, plusieurs dossiers juridiques majeurs sont abordés, révélant des combats concrets pour défendre les libertés fondamentales en France face aux dérives européennes.
Un recours historique contre l’opacité européenne
Les Patriotes ont déposé un recours inédit contre une décision de la Commission européenne du 4 décembre 2024 qui organise l’opacité des documents administratifs. Cette réglementation inverse dangereusement le principe démocratique : auparavant, la Commission devait justifier ses refus de communication, désormais c’est aux citoyens de prouver que les documents ne portent pas atteinte à l’intérêt général.
Ce changement est particulièrement préoccupant dans le contexte des contrats secrets avec l’industrie pharmaceutique. La démocratie se vit à visage découvert, rappelle maître Guyon, et cette décision risque de rendre la Commission européenne totalement incontrôlable.
Chat Control : la surveillance généralisée arrive
Le règlement « Chat Control », qui sera voté au Parlement européen le 14 octobre, représente une menace sans précédent pour la vie privée. Ce système installerait des mouchards directement sur nos téléphones pour analyser systématiquement toutes nos conversations, photos et échanges via des algorithmes d’intelligence artificielle.
Cette surveillance massive inverse le principe fondamental de présomption d’innocence. Au lieu de contrôler uniquement les suspects après autorisation judiciaire, tous les citoyens seraient présumés coupables et surveillés en permanence. Les conséquences seraient dramatiques :
- Fin du secret professionnel pour les avocats
- Disparition du secret médical
- Création de failles de sécurité exploitables
- Saturation des services de police par de faux signalements
- Départ des messageries sécurisées comme Signal du territoire européen
L’euro numérique : le « pass monétaire » ultime
La Banque centrale européenne vise 500 millions d’utilisateurs d’euro numérique d’ici 2030, soit la totalité de la population européenne. Malgré les promesses de caractère facultatif, les objectifs révèlent une intention d’usage obligatoire.
Maître Guyon qualifie cette monnaie numérique de « pass monétaire », car elle permettrait un contrôle total de la population. Une fois l’argent liquide supprimé, l’État pourrait :
- Conditionner qui reçoit l’argent et en quelle quantité
- Limiter les types d’achats autorisés
- Imposer des dates d’expiration aux sommes allouées
- Couper instantanément les ressources des « opposants »
Cette stratégie reproduirait à grande échelle les mécanismes utilisés contre les soignants suspendus, transformant chaque citoyen en « citoyen suspendu » potentiel.
Des révélations sur les vaccins ARN
Le journal allemand Berliner Zeitung révèle que l’Union européenne admet avoir mis les vaccins ARN messager sur le marché sans toutes les garanties de sécurité. Ces informations, déjà disponibles sur le site de l’ANSM, confirment que ces produits étaient encore en phase 3 d’essais cliniques et avaient bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché exceptionnelle et temporaire.
Cette reconnaissance ouvre la voie à des poursuites, notamment contre les laboratoires pharmaceutiques. Les victimes d’effets secondaires disposent de 10 ans pour engager la responsabilité des laboratoires et de 4 ans vis-à-vis de l’État.
Une pression croissante sur la liberté de manifester
Les tentatives d’intimidation se multiplient contre les mouvements d’opposition. La manifestation des Patriotes du 6 septembre a failli être interdite 48 heures avant son déroulement, sous prétextes fallacieux. De plus en plus fréquemment, les autorités exigent des changements de lieu de départ à la dernière minute, perturbant l’organisation et réduisant la participation.
La résistance s’organise
Face à cette accélération autoritaire, plusieurs stratégies de résistance émergent. Les recours juridiques se révèlent efficaces, comme l’a montré l’affaire des SMS d’Ursula von der Leyen dans le « Pfizergate ». Les juges nationaux, premiers juges de l’Union européenne, pourraient invoquer l’identité constitutionnelle française ou les libertés fondamentales pour écarter l’application de ces règlements liberticides.
L’avocat insiste sur l’importance de ne pas rester passif : « Un tombe et les autres suivront ». Cette Union européenne n’est qu’un « colosse aux pieds d’argile » qui peut s’effondrer si suffisamment de citoyens refusent de se soumettre.
La bataille pour les libertés fondamentales ne fait que commencer, mais elle est cruciale pour l’avenir de la démocratie. Entre les recours juridiques, la sensibilisation citoyenne et la résistance organisée, tous les moyens légaux doivent être mobilisés pour empêcher cette dérive totalitaire qui transforme progressivement l’Europe en société de surveillance et de contrôle généralisé.
Source : FLORIAN PHILIPPOT